Grand Prix de Hongrie
Tout savoir sur... la course
En bref |
Treizième manche du Championnat du monde 2004 de F1. |
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Dates: 13, 14 et 15 août. Lieu: Hungaroring, Budapest. |
Engagés: 20. Qualifiés: 20. Partants: 20. Classés: 15. |
Conditions atmosphériques: ciel légèrement nuageux. 25°C dans l'air, 42°C sur la piste et 41% d'humidité. |
Affluence: ---. |
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Le Grand Prix |
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Année de création du Grand Prix: 1986. |
Editions disputées à ce jour: 18 (toujours sur le même circuit). |
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Heure de départ: 14h. |
Distance: 4,381 km x 70 tours, soit 306,663 km au total. |
Décalage entre les lignes de départ et d'arrivée: -7 m. |
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Les records |
Pole position |
Meilleur tour |
1'21"688 (moy. 193,071 km/h) par Fernando Alonso (Renault R23B) en 2003. |
1'22"095 (moy. 192,114 km/h) par Juan Pablo Montoya (Williams FW25-BMW) en 2003. |
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Le podium 2003 |
P |
N° |
Pilote |
Châssis-Moteur |
Pneu |
Temps |
Moyenne |
1 |
8. |
Fernando Alonso |
Renault R23B |
Michelin |
1h39'01"460 |
185,811 km/h |
2 |
6. |
Kimi Räikkönen |
McLaren MP4/17D-Mercedes |
Michelin |
+ 0'16"768 |
185,288 km/h |
3 |
3. |
Juan Pablo Montoya |
Williams FW25-BMW |
Michelin |
+ 0'34"537 |
184,737 km/h |
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Les faits de course |
En plaçant le GP de Hongrie un 15 août, la FIA n'avait pas pris le public en traître. Il existait en effet aussi peu de chances de dépassement sur le Hungaroring que sur une route départementale ou sur l'autoroute A75 à proximité du viaduc de Millau à la même date. La seule solution viable pour éviter les embouteillages était de partir tôt, si possible quand il faisait encore frais. Comme d'habitude, ce fût le choix de l'intouchable Michael Schumacher, dont la pole position arrachée samedi constituait bien 50% de la victoire obtenue ce dimanche. Prévoyant les brusques écarts de température de l'après-midi hongroise, l'Allemand est parti en pneus durs - plus résistants mais moins performants que les tendres par température élevée - et en a tiré un avantage conséquent.
Vainqueur l'an dernier sur le même circuit, Fernando Alonso a pu voir quels dégâts pouvaient commettre la Scuderia Ferrari quand elle est mue par des envies de revanche. On savait Michael Schumacher vexé par sa médiocre huitième place obtenue un an auparavant, on a surtout vu le travail effectué par Bridgestone pour combler son retard sur Michelin d'une année sur l'autre. Un véritable chef-d'œuvre qui a causé la chute relative de Jenson Button, déjà taraudé par ses négociations contractuelles, un pied chez BAR-Honda, l'autre chez Williams-BMW. En terminant cinquième, son plus mauvais classement depuis le GP de France, le Britannique abandonne l'espoir (très théorique certes) d'accrocher le titre de champion. Avec 55 points de retard sur Schumacher et cinq courses restant à courir, il doit rentrer dans le rang.
Plus dominateur que Michael Schumacher, cela existe pourtant. Il s'agit tout simplement de Ferrari, qui compte désormais plus de 200 points au classement des constructeurs grâce à son septième doublé de la saison, Rubens Barrichello devançant le troisième, Alonso, de 40 secondes. Rien que ça. La Scuderia compte aujourd'hui plus de cent points d'avance sur sa concurrente la plus féroce, Renault, plombée par l'abandon de Jarno Trulli sur problème mécanique, et est assurée de remporter son sixième titre consécutif de Championne du monde des Constructeurs, le quatorzième depuis la création de la F1. Il faut dire qu'avec McLaren-Mercedes retombant dans ses travers (abandon de Räikkönen, Coulthard 9ème), l'écurie italienne a perdu son adversaire le plus sérieux depuis deux Grands Prix. De là à parler d'une démotivation des adversaires, il y a un pas...
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