Grand Prix de HongrieBudapest - Conférence de presseDimanche 15 Août 200416h40
1
Michael Schumacher
(Ferrari F2004) en 1h35'26"131
2
Rubens Barrichello
(Ferrari F2004) à 0'04"696
3
Fernando Alonso
(Renault R24) à 0'44"599 L'interview des trois premiers de la courseA-
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Question: C'est un jour historique pour la Scuderia Ferrari. Pouvez-vous nous dire ce que cela représente pour vous ce quatorzième titre mondial de Ferrari?
Michael Schumacher: C'est le quatorzième mais c'est aussi le sixième de suite et c'est ça qui est extraordinaire. Et puis il y a la manière. Nous avons dominé, c'était une course parfaite. Si vous regardez les statistiques et tout ça, c'est tout simplement incroyable. C'est génial de vivre ces moments et de prendre part à cette période de succès. Nous allons savourer cela aussi longtemps que nous le pourrons. Rubens Barrichello: Pour moi c'est encore plus spécial car depuis que je suis là, nous avons été Champions du monde et je pense donc que c'est phénoménal (Ndlr: Ferrari a été Championne du monde en 1999 alors que Rubens n'était pas encore là). Je pense que Michael a connu des moments difficiles lors de la mise en place de l'équipe et lorsque je suis arrivé, le travail était déjà fait. Nous avons travaillé ensemble sur les réglages et nous nous sommes mis mutuellement la pression ce qui a eu comme résultat que nous nous sommes améliorés sensiblement. La voiture a aussi été phénoménale. Comme Michael l'a déjà dit, la fiabilité est incroyable. On ne s'arrête jamais. C'est phénoménal. Q: Michael, ce fut une course fantastique aujourd'hui. Dans cette pièce, des pilotes Michelin nous ont dit qu'ils pensaient pouvoir s'imposer ici. Ils étaient loin de leur objectif. Est-ce que ce sont les Bridgestone qui ont fait la différence? MS: Nous avions été faire des tests à Jerez et nous avons pu comparer nos performances par rapport à celle de nos adversaires en Michelin, particulièrement sous de fortes chaleurs. Je pense que ce travail a payé. Nous avions vu en Espagne que nous avions de bonnes chances de bien faire en Hongrie. Après les essais libres du vendredi, j'étais un peu inquiet sur nos performances en qualification mais beaucoup moins pour la course car nos pneus étaient clairement très bons. Q: Est-ce que la concentration fut un problème aujourd'hui? Car vous n'avez eu aucun adversaire... MS: Vous pensez vraiment ça? Je n'avais pas Rubens dans mon sillage immédiat mais il n'était qu'à quatre ou cinq secondes avant le premier ravitaillement et vous ne savez jamais comment une course peut se dérouler. J'ai perdu un peu de temps dans le trafic. Vous savez, les trois premiers relais, je les ai bouclé à fond. Je me suis construit une bonne marge de sécurité lorsque Rubens a eu des problèmes avec l'un de ses pneumatiques et je ne devais plus m'en faire. Mais avant ça, j'avais seulement dix secondes d'avance et on ne peut pas se reposer sur un si petit avantage. Il est facile de faire une petite erreur, d'aller un peu trop large dans un virage et à ce moment-là, vous perdez tout. Q: Vous pourriez remporter le titre à Spa mais est-ce que vous n'aimeriez pas le faire plutôt en Italie? MS: Les deux courses sont intéressantes pour remporter le championnat. Spa a une signification particulière pour moi. C'est très près de chez moi aussi. Monza est aussi une course très intéressante, cela va de soi. Si j'en ai la possibilité, je remporterai l'une ou l'autre de ces deux courses. Nous verrons bien si cela arrivera car ça, c'est une autre histoire. Mathématiquement, Rubens a toujours une chance et lui aussi voudra gagner. Q: Je ne sais pas si vous le savez mais il y a eu un problème dans votre stand avec les machines à ravitailler. Le saviez-vous? MS: Non. RB: Non. Q: Rubens, est-ce que vous poussiez très fort derrière Michael? Rubens Barrichello: Comme tout le monde le sait probablement, j'avais des pneus différents de ceux de Michael et je savais que le "graining" pouvait s'arrêter un peu plus tôt, j'ai donc pousser au maximum pour le vérifier. J'ai été assez étonné que cela se soit passé aussi vite lors de mon premier relais. J'ai donc continué à pousser et bien que Michael était un peu plus rapide que moi, ce n'était pas de beaucoup. L'écart était d'environ quatre secondes. Après le premier ravitaillement, l'écart avait grimpé à six secondes. Mon troisième train de pneus est le seul qui n'a jamais parfaitement fonctionné et là j'ai perdu pas mal de temps. C'est mon dernier train de pneus qui était le plus efficace car même si je n'étais pas à fond, la voiture était à nouveau fantastique. C'était probablement mon train de pneus le plus rapide. Q: Fernando, pensiez-vous que les pneus Michelin avaient leur chance ce week-end? Fernando Alonso: C'est ce que je pensais avant d'arriver ici mais comme Michael l'a dit, si vous regardiez les chronos du vendredi, alors vous pouviez constater qu'il nous aurait été impossible de les suivre en course. Peut-être en qualification mais pas en course. Je pense que nous n'étions pas assez compétitifs pour les battre ici. Q: Votre équipier s'est arrêté ici au début de la ligne droite. Avez-vous parlé avec lui pour savoir de quel problème il souffrait? FA: Lorsque je l'ai vu là, j'ai demandé à l'équipe quel était son problème et ensuite je me suis un peu inquiété pour mon moteur mais l'équipe était très confiante. Ils ont fait du très bon travail sur la voiture et même si Jarno a abandonné, je pense que je ne devais pas me faire trop de mauvais sang pour mon moteur. source: F1-Live.com
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