Grand Prix de Belgique

Häkkinen et Barrichello sont, des favoris, les seuls à reprendre la piste dès 13h. Villeneuve et Trulli les accompagnent ainsi que Johnny Herbert et Jean Alesi. Le pilote d'Avignon réalise 1:56.825 qui le place au 17ème rang juste devant son coéquipier. Schumacher et Häkkinen font respectivement 2 et 3 tours en piste avant de revenir au garage. Coulthard réalise une demi-douzaine de tours d'une grande vélocité. Alesi prend peu à peu le rythme de la séance, après avoir dû renoncer à celle de la matinée, en signant 1:56.515, qui lui vaut le 15ème rang.

Fisichella est, après 20 minutes, véritablement le premier pilote à venir perturber le classement de tête en prenant le 3ème rang en 1:54.338. Häkkinen se libère du 5ème rang qu'il occupait jusque là en 1:53.956. La demi-heure approche déjà.

Villeneuve anime la piste. Giancarlo Fisichella alors 4ème, s'attaque à son chrono, tout d'abord avec succès dans le premier partiel, mais une légère dérive dans le second partiel, l'empêche d'y parvenir.

Alesi, de son côté, améliore à nouveau mais infimement son chrono en 1:56.508. Frentzen, son compagnon d'infortune connait lui aussi quelques difficultés à s'extraire du fond du classement, naviguant dans le dernier tiers du classement.

Après une période d'accalmie sur la piste, Häkkinen et Schumacher reprennent la piste, tous deux pour une série de 4 tours. Wurz se rapproche de son coéquipier en 1:54.616 au 5ème rang. Mais, peu après, Rubens Barrichello lui subtilise la position en 1:54.382.

Villeneuve se hisse au 3ème rang, au volant d'une BAR en verve. Il poursuit dans les tours suivants à un niveau comparable de performance.

Verstappen, 22ème, prend le record dans le premier partiel, et réalise un second partiel honorable. Cela lui vaut le 5ème rang, à environ une seconde de David Coulthard, seconde qu'il a perdu sur le second partiel. Wurz passe Verstappen en 1:54.338. Les 6 pilotes de têtes sont en piste. Herbert déloge Villeneuve du 3ème rang en 1:53.945, sous le drapeau à damiers.

Les Jaguar et les BAR ont donc un peu bousculé les Ferrari, comme cela est souvent le cas lors du vendredi belge, le manque de vitesse de pointe des monoplaces de Maranello étant suspect, Schumacher étant classé, notamment dernier dans le premier partiel dans ce domaine.