Grand Prix de Malaisie

Si les Ferrari ont semblé lors de cette dernière séance d'essais libres montrer une certaine aisance en vue des qualifications, du fait du meilleur temps de Barrichello, Michelin et Ralf Schumacher pourraient avoir leur première carte à jouer de la saison lors de la séance de qualification.

La séance reprend à 10h15 locales, et est lors des deux premières minutes assez calme. Un peu plus d'une demi-douzaine de pilotes choisissent de s'élancer à la 3ème minute. La première amélioration notable est celle de Jean Alesi qui s'extrait du fond du classement pour acquérir la 16ème place en 1:39.847. Montoya se fait une frayeur en mettant de longs instants à passer le premier rapport après un tête-à-queue qui l'immobilisait sur la piste, dans le mauvais sens. Trulli améliore en 1:38.190, restant toutefois à un décevant 11ème rang.

Barrichello est en plein effort. S'il ne parvient pas à battre son temps de début de matinée, il reste très constant et très performant, se maintenant à 2 dixièmes de sa meilleure performance. Comme habituellement lors des secondes séances d'essais du samedi, la première moitié de la séance est assez peu animée en performance malgré un nombre constant de monoplaces en piste.

Michael Schumacher lui donne justement un peu de sursaut en réalisant sans coup férir un tour très propre qui lui permet de prendre le haut de la hiérarchie, en 1:36.656. Fisichella est à l'effort, assez difficilement au volant d'une Benetton rebelle et accroche la 17ème place en 1:39.564. Au tour suivant, alors qu'il tente d'améliorer, le pilote italien est victime d'un énorme sous-virage qui ne lui permet pas de suivre la courbe à droite et l'oblige à une incursion dans la zone de dégagement.

Montoya confirme à la 7ème place en 1:37.741. Mais les Jaguar semble être excellemment adaptées à ce circuit puisque les deux pilotes du Chat Bondissant se plancent aux 6ème et 8ème place en 1:37.590 (Irvine) et 1:37.636 (Burti). Il ne reste déjà plus que 21 minutes, la mi-séance est dépassée.

Button accroche le 15ème rang, équipé de pneumatiques neufs, en 1:38.722. Jacques Villeneuve est en piste, souhaitant s'extraire d'un peu décent 14ème rang. Fernando Alonso sort de la piste et s'immobilise au fond d'un dégagement. Ralf Schumacher a été gêné par le drapeau jaune, et néanmoins, il réalise le 2ème temps en 1:36.676, à 20 millièmes du temps de son frère. Il prend le record sur le premier partiel sur le tour suivant, mais Alonso, immobilisé cette fois en piste, lui ruine à nouveau ce tour. Villeneuve dans l'intervalle s'est hissé au 6ème rang en 1:37.519. Schumacher et Häkkinen sont dans un rythme très élevé.

Schumacher améliore d'abord en 1:36.548 avant que quelques secondes plus tard le Finlandais ne s'empare à son tour de la tête de la hiérarchie en 1.36.519. Il reste un peu plus de 10 minutes et Räikkönen signe le 6ème temps en 1:37.428. Häkkinen mène donc en 1:36.519 devant M. Schumacher (36.548), R. Schumacher (36.676), Coulthard (36.814), Barrichello (37.004), Räikkönen (37.428), Villeneuve (37.519), Irvine (37.590), Frentzen (37.632) et Burti (37.636).

Barrichello imitant Schumacher et Häkkinen hausse à son tour le rythme, et c'est rien de moins que le meilleur temps que signe le Brésilien en 1:36.188, 331 millièmes devant le Finlandais.

La séance connait à nouveau une dernière période de ventre mou, d'accalmie, pendant une centaine de secondes. Il reste 6 minutes et Häkkinen, Coulthard, Villeneuve, Irvine, Frentzen, et Montoya prennent notamment alors la piste. Frentzen prend le 6ème rang en 1:37.030. Alesi est parmi les seuls à améliorer en 1:38.130 au 14ème rang, gagnant près d'une seconde. Celui-ci poursuit son effort.

Irvine réalise de son côté 1:37.360 ce qui lui vaut le 7ème rang. Villeneuve accroche le 9ème rang en 1:37.463. Trulli reprend une place plus en rapport avec son meilleur temps d'hier, s'extrayant du 15ème rang en prenant la 7ème place en 1:37.231 sous le drapeau-à-damiers. Panis se hisse devant Heidfeld à la 9ème place en 1:37.391.

Enfin du côté de Michelin, le sourire est présent puisque Ralf Schumacher hisse la Williams sur la première ligne virtuelle en 1:36.475. Il est étonnant de remarquer l'extrême resserrement des temps en comparaison avec Melbourne. Du côté des nouveautés aérodynamiques, McLaren étrennait sur la monoplace de Coulthard des ailettes sur les côté du museau, tandis que Williams ajoutent à ces cheminées de refroidissement des mini-ailerons façon "pingouin" de 1998.