Grand Prix d'Europe

Le retour d'un ciel plus clément et d'une piste sèche au Nürburgring a coïncidé avec celui d'Olivier Panis et sa Toyota en tête de la hiérarchie. Plus motivé que jamais, le Français a confirmé qu'il disposait d'une monoplace capable de venir mettre son grain de sel dans la bagarre pour les premières place de la grille de départ.

Déjà rapide lors de sa première tentative, Olivier a continué à travailler sur l'équilibre de sa TF103 jusqu'à l'annonce des dernière minutes avant la pause. Panis s'est alors lancé dans une simulation d'un tour qualif' qui le voyait s'imposer à la première place, plus de huit dixièmes devant la Ferrari de Barrichello.

Les pneus Michelin paraissent véritablement avoir le dessus au Nürburgring puisque derrière la voiture rouge du Brésilien on retrouve les McLaren-Mercedes de Coulthard et Räikkönen au milieu desquelles s'est intercalée la Williams-BMW de Juan Pablo Montoya.

Un instant le plus rapide de la séance, Ralf Schumacher se contentera finalement de la 7ème meilleure performance de ce début de matinée, quelques millièmes derrière la Ferrari de son frère Michael. Il n'y a pas d'autre Bridgestone dans le Top 10.

Antonio Pizzonia s'est montré sous son meilleur jour pour signer le 8ème temps de ces 45 premières minutes. Il est suivi de la deuxième Toyota confiée à Cristiano Da Matta, beaucoup plus en difficulté que Panis pour parvenir à extraire le potentiel de la TF103.

C'est la Renault de Jarno Trulli qui complètent le Top 10. L'écart entre la R23 et le chrono de Panis est supérieur à deux secondes et demi. Pire, Alonso (12ème) est à près de trois secondes et se voit même devancé par la BAR-Honda de Jacques Villeneuve.

Les deux Sauber suivis des deux Jordan et des deux Minardi ferment le banc!