Grand Prix de Monaco

Jarno Trulli, épisode 2. L'Italien a repris l'avantage lors de cette dernière séance d'essais libres du GP de Monaco. Grâce à de très bons pneus Michelin, les Renault, les McLaren et les Williams semblent être à la hauteur des redoutables Ferrari F2002...

La séance reprend et les premières minutes bien qu'animées en piste par de nombreux pilotes, ne donne lieu à aucune amélioration notable. Takuma Sato crée le premier évènement marquant de cette seconde séance en touchant le rail à l'intérieur de Sainte Dévote, et est projeté dans le rail à l'extérieur. La séance est terminée pour le Japonais. Chez Jordan on est d'autant plus contri de cette erreur que l'équipe est en manque de châssis après la destruction d'un autre à Spielberg, il y a deux semaines.

Coulthard accroche la 3ème place pour son retour en piste en 1'19"205. Fisichella progresse au 10ème rang en 1'20"221, avant que Salo ne prenne le 9ème temps en 1'19"954. Nous en sommes déjà à la fin du 1er quart d'heure. Frentzen brille à nouveau en s'emparant d'un beau 5ème temps en 1'19"475, tandis que Montoya reprend son 3ème rang en 1'19"205.

Surprise lorsque Schumacher rentre au ralenti dans les esses de la Piscine, main levé vers les stands. On ne sait pas si le pilote avance encore par inertie ou si il a encore de la puissance pour rentrer vers les stands. A l'autre bout du circuit, c'est Kimi Räikkönen, à Ste-Dévote qui se fait piéger par du sous-virage et détruit son train avant.

Dans l'intervalle, le Champion du monde est parvenu à rentrer, vraisemblablement victime d'un ennui électronique, puisqu'on lui remplace son volant. Ralf Schumacher rejoint son coéquipier Montoya sur la seconde ligne virtuelle en 1'19"315. Massa se hisse quant à lui dans le top 10 en 1'19"654.

Ralf Schumacher a pendant ce temps poursuivi son effort en 1'19"175, prenant l'avantage sur l'autre Williams. Button est lui aussi dans une progression assez marquée et semble en mesure de se rapprocher fortement des Ferrari. Il signe un excellent 1'18"693, 3ème.

Mais la suspension arrière gauche d'Eddie Irvine casse en plein appui dans une courbe à droite dans un Esse de la Piscine après qu'il ait heurté le vibreur. Le pilote perd bien évidemment le contrôle de sa monoplace, heurtant le rail avec le train arrière. Un début d'incendie se déclare sur la monoplace détruite.

Peu après, c'est Webber qui prend la mauvaise trajectoire dans ces Esses et victime de sous-virage dans la courbe où Irvine s'est échoué, va heurter le rail pratiquement au même endroit que l'Irlandais, la monoplace verte ayant déjà été retirée.

Après une période durant laquelle les améliorations ont été neutralisées, les pilotes se relancent à l'attaque du chronomètre. Il reste un peu moins de 15 minutes. Ralf Schumacher manque son freinage à Mirabeau et fait un tout droit dans l'échappatoire. Il enclenche la marche arrière et parvient à reprendre la piste.

Montoya est déchaîné et aligne record après record. Il se hisse largement en tête en 1'17"665. Frentzen quant à lui prend une remarquable 5ème place au volant de l'Arrows en 1'19"133. Salo s'empare du 8ème temps en 1'19"430 à la 38ème minute. L'activité en piste est assez calme. On entre vite dans les 5 dernières minutes.

Coulthard est déjà en piste tandis que près de la moitié des pilotes semblent se concerter pour entrer en piste. Coulthard est extrêmement rapide, signe deux records sur les deux derniers partiels. Il s'impose en 1'17"506, à quelques dixièmes de la pole de l'année dernière. Bernoldi accroche quant à lui le 9ème temps en 1'19"627, confirmant l'excellente tenue des Arrows.

Barrichello est en amélioration, malgré des pneus usagés. Il garde finalement le 3ème temps améliorant légèrement en 1'18"309. Ralf schumacher se rapproche de son coéquipier en 1'17"713, passant Barrichello. Mais Trulli a mangé du lion et il ne s'en faut que d'une erreur dans le dernier partiel pour ne pas le voir s'approprier tous les records dans les trois partiels. Mais il bat néanmoins la pole de l'année passée, d'un millième, en 1'17"429.

On abaisse le drapeau à damiers. McNish est le seul pilote à améliorer au passage sous celui-ci en 1'20"374. Comme ce fut le cas jeudi, la séance se termine par des essais de départ en grille, l'exercice étant plus que sous tout autre circuit périlleux en cas d'incident. La leçon de cette matinée est en tout cas que Michelin semble confirmer être particulièrement à l'aise dans les rues monégasques.