Grand Prix d'Espagne
Tout savoir sur... la course
En bref |
Quatrième manche du Championnat du monde 2008 de F1. |
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Dates: 25, 26 et 27 avril. Lieu: Circuit de Catalogne, Barcelone. |
Engagés: 22. Qualifiés: 22. Partants: 22. Classés: 13. |
Conditions atmosphériques: ciel ensoleillé. 23°C dans l'air, 40°C sur la piste et 35% d'humidité. |
Affluence: environ 132 600 spectateurs le dimanche (371 600 sur les trois jours). |
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Le Grand Prix |
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Année de création du Grand Prix: 1951. |
Editions disputées à ce jour: 37 (2 à Pedrables, 9 à Jarama, 4 à Montjuïc Park, 5 à Jerez de la Frontera
et 17 à Barcelone). |
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Heure de départ: 14h. |
Distance: 4,655 km x 66 tours, soit 307,104 km au total. |
Décalage entre les lignes de départ et d'arrivée: -126 m. |
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Les records |
Pole position |
Meilleur tour |
1'21"421 (moy. 205,819 km/h) par Felipe Massa (Ferrari F2007) en 2007. |
1'22"680 (moy. 202,685 km/h) par Felipe Massa (Ferrari F2007) en 2007 |
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Le podium 2007 (65 tours effectués sur les 66 prévus, soit 302,449 km) |
P |
N° |
Pilote |
Châssis-Moteur |
Pneu |
Temps |
Moyenne |
1 |
5. |
Felipe Massa |
Ferrari F2007 |
Bridgestone |
1h31'36"230 |
198,102 km/h |
2 |
2. |
Lewis Hamilton |
McLaren MP4/22-Mercedes |
Bridgestone |
+ 0'06"790 |
197,858 km/h |
3 |
1. |
Fernando Alonso |
McLaren MP4/22-Mercedes |
Bridgestone |
+ 0'17"456 |
197,475 km/h |
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Les faits de course |
Ce devait être LE Grand Prix, l'authentique départ de la saison pour une discipline fondamentalement européenne enfin revenue d'un Orient considéré comme baroque, question d'éloignement et de conditions climatiques. Cette épreuve devait tout remettre à plat, elle a finalement donné à Ferrari un deuxième doublé consécutif, trois semaines et quelques milliers de kilomètres d'essais privés après le GP de Bahreïn plus tard. Au premier regard, avec quatre pilotes réunis en moins de six secondes en tête, l'impression d'un resserrement de l'élite est trompeuse. Jamais la Scuderia n'a laissé à la concurrence l'espoir d'une lutte pour la victoire. "J'aurais pu aller plus vite mais je n'ai pas eu besoin de forcer", a assuré Kimi Räikkönen juste après l'arrivée. "Sans les entrées de la voiture de sécurité, les écarts n'auraient pas été aussi faibles." Difficile de contredire le Finlandais, qui avait réussi le plus difficile en signant la pole position samedi, avec moins d'un dixième de seconde d'avance sur la Renault d'un Fernando Alonso renaissant.
"Je n'ai pas pris le meilleur départ mais c'était suffisant pour être devant", a poursuivi Kimi Räikkönen, qui a tout de suite bénéficié de la protection rapprochée de Felipe Massa, parti troisième mais qui a dépassé Alonso sans coup férir dès les premiers mètres. "C'était un excellent départ à coup sûr", a confirmé le Brésilien. "J'avais un tour de moins à courir en qualifications mais je n'avais pas réussi à faire le tour parfait. La messe était dite." Le tenant du titre en Espagne a passé l'essentiel de la course entre deux et quatre secondes derrière son leader. Tout le monde n'a pas eu cette chance. Après une première neutralisation due à un accrochage au premier tour entre la Force India de Sutil et la Toro Rosso de Vettel, les F2008 se sont échappées. Räikkönen a compté jusqu'à 11 secondes d'avance - le plus grand écart de la course - avant la première plage de ravitaillements, marquée au 21ème tour par la violente sortie de piste de Heikki Kovalainen. Victime d'une rupture de suspension en pleine courbe rapide, la McLaren-Mercedes est allée s'encastrer dans un mur de pneus, laissant craindre le pire. Le jeune Finlandais en est sorti indemne mais quand le Grand Prix a repris son cours normal au 28ème tour, avant même la mi-course, la situation s'est figée.
Seuls les abandons de plusieurs pilotes ont ensuite alimenté une forme édulcorée de suspense, Fernando Alonso (5ème au 34ème tour) et Nico Rosberg (7ème au 41ème tour) en étant les principales victimes. Cette épreuve a tourné à la catastrophe pour Renault malgré les progrès visibles lors des essais. Avec le double abandon de Nelsinho Piquet, que Sébastien Bourdais n'a pas vu alors que le Brésilien tentait de le dépasser, puis d'Alonso, l'écurie française perd une position au classement des constructeurs, laissant la septième place à Toyota et à un très régulier Jarno Trulli (8ème, troisième fois dans les points). Pour McLaren-Mercedes en revanche, la troisième place de Lewis Hamilton sonne comme un doux réveil, même si BMW Sauber garde un petit point d'avance à la deuxième place du classement des constructeurs, à douze unités du nouveau leader, Ferrari. Le jeune Anglais, vite rassuré par Ron Dennis sur l'état de santé de Kovalainen, a couru dans des temps similaires aux Ferrari dans la seconde moitié de la course, à l'instar de Robert Kubica, qu'il a passé au départ, lui subtilisant la quatrième place pour se caler dans le sillage d'Alonso.
"C'était un moment important. Je me souvenais de certaines courses disputées en F3 contre Robert, qui est toujours très agressif", a expliqué Hamilton, porté disparu lors des épreuves asiatiques. "Ca fait du bien d'être de retour (sur le podium). En se qualifiant cinquième, il devenait très difficile de battre Ferrari. On a adopté une stratégie différente. Dans le dernier relais, j'ai réussi à me rapprocher, à être au contact (des Ferrari). Le niveau global est impressionnant. Toutes les monoplaces vont très vite." Ce qui rend la domination de la Scuderia très aléatoire à écouter Sébastien Bourdais. "Domination, c'est vite dit", a expliqué le Sarthois juste après son abandon. "Hamilton (suivait) vraiment le rythme. Il n'est pas sûr que les gens de Ferrari se sentent si bien que ça. C'est surtout un circuit sur lequel il est difficile de doubler." Mais aux avant-postes, personne n'a vraiment essayé. |
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