Grand Prix d'Allemagne
Tout savoir sur... la course
En bref |
Dixième manche du Championnat du monde 2008 de F1. |
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Dates: 18, 19 et 20 juillet. Lieu: Circuit d'Hockenheim. |
Engagés: 20. Qualifiés: 20. Partants: 20. Classés: 17. |
Conditions atmosphériques: ciel légèrement nuageux. 22°C dans l'air, 32°C sur la piste et 40% d'humidité. |
Affluence: environ 78 000 spectateurs le dimanche. |
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Le Grand Prix |
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Année de création du Grand Prix: 1951. |
Editions disputées à ce jour: 54 (23 au Nürburgring, 1 à Berlin et 30 à Hockenheim). |
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Heure de départ: 14h. |
Distance: 4,574 km x 67 tours, soit 306,458 km au total. |
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Les records |
Pole position |
Meilleur tour |
1'13"306 (moy. 224,626 km/h) par Michael Schumacher (Ferrari F2004) en 2004. |
1'13"780 (moy. 223,182 km/h) par Kimi Räikkönen (McLaren MP4/19B-Mercedes) en 2004. |
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Le podium 2006 |
P |
N° |
Pilote |
Châssis-Moteur |
Pneu |
Temps |
Moyenne |
1 |
5. |
Michael Schumacher |
Ferrari 248 F1 |
Bridgestone |
1h27'51"693 |
209,278 km/h |
2 |
6. |
Felipe Massa |
Ferrari 248 F1 |
Bridgestone |
+ 0'00"720 |
209,249 km/h |
3 |
3. |
Kimi Räikkönen |
McLaren MP4/21-Mercedes |
Michelin |
+ 0'13"206 |
208,755 km/h |
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Les faits de course |
Quatre points sont parfois très relatifs. Cette avance possédée par Lewis Hamilton, de nouveau seul leader du championnat, sur Felipe Massa ne reflète pas l'avantage pris par l'Anglais sur le reste de la meute. Il faut clairement parler d'un ascendant pris par le leader de McLaren-Mercedes, même si depuis l'ultra domination de Michael Schumacher dans la première partie de la décennie, aucun pilote, ni aucune écurie, n'a vraiment réussi à maintenir une classe d'écart sur les moyen et long termes. Mais sous les yeux de "Schumi" justement, il y avait quelque chose d'implacable dans l'avancée d'un pilote encore connu des seuls spécialistes de la chose motorisée deux ans auparavant vers un premier titre de Champion du monde. Une histoire qui s'écrit au présent. "On a été très fort ce week-end, après les essais privés de la semaine dernière", s'est réjoui Hamilton, qui avait signé le meilleur temps lors de chacune des deux journées d'essais privés organisés sur le circuit d'Hockenheim (déserté par les F1 en 2007) après le GP de Grande-Bretagne. "Si on peut maintenir ce momentum, on peut aller loin", a-t-il ajouté dans un bel euphémisme.
Le choix de McLaren de lui confier la voiture la plus légère du plateau en début de Grand Prix, et donc la première à ravitailler, était "la bonne stratégie" sur une piste rapide (malgré les modifications apportées à son tracé au fil des années), où la différence entre meilleurs temps à vide et à plein est l'une des plus faibles de la saison. En poussant sa MP4-23 au maximum durant les dix-huit premiers tours, Hamilton a vite pu se délester de la menace Massa. Il se dirigeait presque tranquillement vers sa deuxième victoire consécutive, sa quatrième cette saison, la huitième de sa carrière. Oui mais... "J'aurais préféré un après-midi confortable, pas un comme ça." Au 35ème tour, Timo Glock, victime d'une rupture de suspension, allait s'écraser contre le mur des stands, sans gravité certes, mais qui obligeait la direction de course à faire rentrer la voiture de sécurité. Tout le monde rentrait ravitailler, sauf Hamilton justement, qui aurait pu payer cher cette décision. Heureusement, la concurrence ne se débrouillait pas mieux avec ce fait impromptue, notamment Ferrari, qui n'a pas soulevé l'hypothèque née de sa mauvaise gestion des conditions météo à Silverstone.
La concurrence, toute la concurrence? Pas tout à fait. C'est à ce moment qu'un magicien faisait sortir la Renault de Nelsinho Piquet du chapeau. Mal classé avec l'idée de n'effectuer qu'un seul arrêt, le débutant de Renault passait du fond du classement à la deuxième place d'un coup d'un seul, de manière inexplicable. Il s'est même posé l'idée que forcé à ravitailler après tout le monde, Hamilton ne pourrait pas reprendre son bien. Mais la McLaren était d'un autre acier et reprenait le commandement au 59ème des 67 tours pour ne plus le lâcher. Le plus étonnant est en fait que Massa, deuxième durant les deux tiers de la course, n'ait jamais réussi à reprendre cette position. La faute à un choix de conserver des pneus tendres pour la fin de course, où rien n'aurait normalement dû changer, qui s'est révélé catastrophique. "Je n'avais plus la voiture pour me battre", a concédé le Brésilien, qui laisse deux points dans la bataille au grand bénéfice de son compatriote Piquet, qui offre à Renault son premier podium de la saison. Et plonge la Scuderia dans des tréfonds de perplexité, sachant que Kimi Räikkönen n'a jamais été dans le coup, sixième des qualifications et de la course. Une véritable descente aux enfers pour le Finlandais, même devancé par la McLaren-Mercedes de son compatriote Heikki Kovalainen, une hérésie il y a encore peu. |
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