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Grand Prix d'Australie

Tout savoir sur... la course


En bref

Première manche du Championnat du monde 2008 de F1. logo FIA F1WC
Dates: 14, 15 et 16 mars. Lieu: Circuit de l'Albert Park, Melbourne.
Engagés: 22. Qualifiés: 22. Partants: 22. Classés: 8.
Conditions atmosphériques: ciel ensoleillé. 37°C dans l'air, 51°C sur la piste et 11% d'humidité.
Affluence: environ 108 000 spectateurs le dimanche (303 000 sur les trois jours).


Le Grand Prix

circuit Année de création du Grand Prix: 1985.
Editions disputées à ce jour: 23 (11 à Adélaïde et 12 à Melbourne).
 
Fuseau horaire: GMT +11h (+10h de France, heure d'hiver).
Heure de départ: 15h30, heure locale (05h30, heure française).
Distance: 5,303 km x 58 tours, soit 307,574 km au total.


Les records

Pole position

Meilleur tour

1'24"408 (moy. 226,173 km/h) par
Michael Schumacher (Ferrari F2004) en 2004.
1'24"125 (moy. 226,934 km/h) par
Michael Schumacher (Ferrari F2004) en 2004.
 

Le podium 2007

P Pilote Châssis-Moteur Pneu Temps Moyenne
1 6. Kimi Räikkönen Ferrari F2007 Bridgestone 1h25'28"770 215,893 km/h
2 1. Fernando Alonso McLaren MP4/22-Mercedes Bridgestone + 0'07"242 215,589 km/h
3 2. Lewis Hamilton McLaren MP4/22-Mercedes Bridgestone + 0'18"595 215,113 km/h


Les faits de course

Lewis Hamilton tranquille au-dessus du chaos Lewis Hamilton a vraiment un truc en plus et cela a encore plus sauté aux yeux lors de ce Grand Prix inaugural que lors d'une première saison déjà ébouriffante. Alors que l'immense majorité des pilotes a souffert pour ce retour aux affaires, le jeune Anglais a été le seul avec son ancien adversaire en GP2, l'Allemand Nico Rosberg, à avoir traversé le week-end en toute sérénité. Et voilà le prodige, sorti marri d'une fin de saison 2007 très frustrante, confortablement assis à la première place du classement des pilotes après avoir tiré le maximum de bénéfices d'une course marquée par quinze abandons sur vingt-deux concurrents, dont cinq lors d'un premier tour qui a vu la voiture de sécurité effectuer la première de ses trois entrées en piste. "C'est un très bon départ", s'est félicité Hamilton, qui s'était mis en position idéale en obtenant la pole samedi. "Je me sens dans une forme fantastique. Je ne m'attendais pas à une course aussi facile physiquement."

S'il faut encore attendre quelques épreuves avant de saisir avec précision la portée des évolutions réglementaires appliquées à l'intersaison, notamment la suppression visiblement extrêmement pénalisante de l'antipatinage, Lewis Hamilton est celui qui a tiré le mieux parti du retour aux fondamentaux du pilotage, probablement parce qu'il n'a pas cinq ou dix saisons de voitures "sur-aidées" électroniquement dans les jambes. En fusion avec son écurie, il a évité les trois grands écueils dont ont été victimes ses concurrents: soucis techniques, erreurs de pilotage et faiblesse tactique. Dans les trois catégories, les Ferrari se sont posées là, manquant totalement leur début de saison. Panne électronique dès les qualifications pour Kimi Räikkönen, glissade dans le trafic au premier tour pour Felipe Massa, tout droit à la suite d'un dépassement raté sur Heikki Kovalainen pour le Finlandais, qui était remonté de la 15ème à la 3ème place sans ravitailler, au 30ème tour, puis abandon sur problème technique lors de la boucle suivante pour le Brésilien, imité par le Champion du monde en titre à cinq tours de l'arrivée... la Scuderia a eu tout faux, peut-être pour avoir sous-estimé les conséquences du boitier électronique unique... d'origine McLaren, marquant juste un point - ce qui est limite humiliant - grâce à la disqualification de la Honda de Rubens Barrichello, arrivée 6ème.

A l'instar de Kimi Räikkönen, Sébastien Bourdais a marqué deux points malgré une casse de son moteur... Ferrari à deux tours de l'arrivée, alors que le Français était un quatrième assez serein, devançant les pointures Fernando Alonso et Heikki Kovalainen, piégés lors du troisième passage de la voiture de sécurité avec un ravitaillement décidé au pire moment et cumulant les erreurs dans leurs tentatives d'intimidation. En alliant style coulé, finesse de jugement et autorité en piste, le Sarthois a montré qu'il n'est pas un authentique rookie alors que Toro Rosso n'est pas forcément une petite écurie. Le Français avait bénéficié des multiples abandons, et notamment celui de Robert Kubica, parti en première ligne. Le Polonais de BMW Sauber a également connu son lot de problèmes, se retrouvant englué dans le trafic pour être rentré trop tard lors du deuxième passage de la voiture de sécurité (lui aussi). Et même en terminant deuxième, son équipier Nick Heidfeld n'était pas totalement satisfait. "Ca s'engageait mal pour moi au départ", a rappelé l'Allemand, 5ème au deuxième tour. "Mais ce que j'ai un peu perdu au départ, je l'ai récupéré aux ravitaillements, on a tenu une bonne cadence." Les seuls au final à être contents étaient Lewis Hamilton et Nico Rosberg. "Je suis très, très heureux, on a beaucoup travaillé", s'est esclaffé ce dernier. "Ca faisait longtemps qu'on attendait de refaire un podium ensemble", a ajouté Hamilton. "C'est aussi un très beau début de saison pour Williams."
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