Grand Prix de France
Tout savoir sur... la course
En bref |
Huitième manche du Championnat du monde 2008 de F1. |
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Dates: 20, 21 et 22 juin. Lieu: Circuit de Nevers Magny-Cours. |
Engagés: 20. Qualifiés: 20. Partants: 20. Classés: 19. |
Conditions atmosphériques: ciel nuageux. 24°C dans l'air, 26°C sur la piste et 76% d'humidité. |
Affluence: environ 78 000 spectateurs le dimanche. |
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Le Grand Prix |
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Année de création du Grand Prix: 1950. |
Editions disputées à ce jour: 57 (11 à Reims, 5 à Rouen, 4 à Clermont-Ferrand, 1 au Mans, 14 au Castellet,
5 à Dijon et 17 à Magny-Cours). |
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Heure de départ: 14h. |
Distance: 4,411 km x 70 tours, soit 308,586 km au total. |
Décalage entre les lignes de départ et d'arrivée: -184 m. |
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Les records |
Pole position |
Meilleur tour |
1'13"698 (moy. 215,469 km/h) par Fernando Alonso (Renault R24) en 2004. |
1'15"377 (moy. 210,669 km/h) par Michael Schumacher (Ferrari F2004) en 2004. |
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Le podium 2007 |
P |
N° |
Pilote |
Châssis-Moteur |
Pneu |
Temps |
Moyenne |
1 |
6. |
Kimi Räikkönen |
Ferrari F2007 |
Bridgestone |
1h30'54"200 |
203,680 km/h |
2 |
5. |
Felipe Massa |
Ferrari F2007 |
Bridgestone |
+ 0'02"414 |
203,590 km/h |
3 |
2. |
Lewis Hamilton |
McLaren MP4/22-Mercedes |
Bridgestone |
+ 0'32"153 |
202,486 km/h |
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Les faits de course |
Cette année, la F1 est infidèle et c'est ce qui la rend séduisante. Le suspense qui ne faiblit pas permet de compenser des courses pas toujours passionnantes et ce fut le cas ce dimanche, ce qui n'est pas forcément une surprise à Magny-Cours. Cela tient bien sûr aux caractéristiques du circuit nivernais, qui a toujours eu tendance à accentuer les différences de niveau entre monoplaces et qui n'a jamais fait la part belle aux dépassements. Néanmoins, les belles luttes autour de la onzième place entre Lewis Hamilton et Fernando Alonso sont allées contre le dernier point. Problème: si ces deux là étaient aussi mal classés, cela signifiait que les Ferrari n'avaient plus vraiment d'adversaire. Dixième au final, le Britannique a été tué par de multiples pénalités, une première de dix places sur la grille pour son accident au Canada, une seconde le forçant à repasser par les stands après avoir coupé une chicane. Huitième après un ultime cadeau à son équipier Nelsinho Piquet, l'Espagnol, pourtant troisième sur la grille, a, lui, pâti d'une Renault sans vitalité et d'une stratégie sans malice.
Restait peut-être Robert Kubica mais le pilote BMW Sauber, cinquième au départ, encore cinquième à l'arrivée à une demi-minute du vainqueur, n'a jamais pu protéger sa place de leader du Championnat du monde. Et la voilà qui échoue donc à Felipe Massa, après Kubica, après Lewis Hamilton, après Kimi Räikkönen, si l'on remonte les classements à l'issue des trois précédents Grands Prix. Oh, ça n'a pas forcément tenu à grand chose sur le plan comptable. Le Polonais aurait pu garder sa première place s'il avait pu passer la McLaren-Mercedes de Heikki Kovalainen, puisqu'il était dans son sillage à trois tours de l'arrivée, et si la F2008 n'avait pas trahi Räikkönen. Oui mais voilà, "parfois on a besoin d'un peu de chance", a rappelé Massa. Un peu de pot devrait-on dire puisque la F2008 du Finlandais a connu un spectaculaire problème de fixation des échappements à la mi-course. Le Brésilien l'a passé au 38ème tour, s'imposant avec dix-huit secondes d'avances alors qu'il en comptait sept de retard dix tours plus tôt.
"Le plus gros problème, c'est que j'ai perdu beaucoup de puissance", a expliqué Räikkönen. "La voiture avait été bien jusque là, j'étais plus rapide que tout le monde." "Il avait un très bon rythme, j'aurais difficilement pu le passer", a confirmé Massa. "En début de course, j'ai dû aller plus lentement que prévu parce qu'on avait une bonne avance et que je ne devais pas prendre de risque. Et lors du premier ravitaillement, je devais m'arrêter deux tours plus tard. Ce n'était pas suffisant pour prendre la tête." Ce problème technique sur la F2008 aura donc été le grain de folie du Grand Prix, puisque la pluie, régulièrement annoncée, n'est jamais venue, sauf par quelques petites gouttes sans conséquence. Quant à la sensation, elle vient de Jarno Trulli, qui a résisté jusqu'au bout à Heikki Kovalainen pour arracher une magnifique troisième place, qu'il a "dédicacée à Ove Andersson", l'ancien patron de Toyota, récemment décédé lors d'une course de voitures anciennes. "Et puis c'est important pour l'Italie puisqu'elle joue ce soir (en quart de finale de l'Euro de football face à l'Espagne, NDLR)", a-t-il ajouté. De quoi marquer le coup puisque l'ancien pilote Renault n'est pas un candidat au titre. Celui-ci sera joué entre quatre pilotes réunis en dix points, Massa (48), Kubica (46), Räikkönen (43) et Hamilton (38). Maintenant que la Formule 1 est revenue en Europe, où les Ferrari ont retrouvé leur suprématie pour réussir leur troisième doublé de la saison (après leur troisième première ligne 100% rouge), cet écart sonne une dernière alerte pour Hamilton. Dans deux semaines, revenu au pays, le jeune Anglais risque de jouer très gros après deux courses sans point. |
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