Grand Prix d'Italie
Tout savoir sur... la course
En bref |
Quatorzième manche du Championnat du monde 2008 de F1. |
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Dates: 12, 13 et 14 septembre. Lieu: Autodrome national de Monza. |
Engagés: 20. Qualifiés: 20. Partants: 20. Classés: 19. |
Conditions atmosphériques: pluie. 14°C dans l'air, 15°C sur la piste et 82% d'humidité. |
Affluence: ---. |
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Le Grand Prix |
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Année de création du Grand Prix: 1950. |
Editions disputées à ce jour: 58 (57 à Monza et 1 à Imola). |
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Heure de départ: 14h. |
Distance: 5,793 km x 53 tours, soit 306,720 km au total. |
Décalage entre les lignes de départ et d'arrivée: -309 m. |
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Les records |
Pole position |
Meilleur tour |
1'20"089 (moy. 260,395 km/h) par Rubens Barrichello (Ferrari F2004) en 2004. |
1'21"046 (moy. 257,321 km/h) par Rubens Barrichello (Ferrari F2004) en 2004. |
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Le podium 2007 |
P |
N° |
Pilote |
Châssis-Moteur |
Pneu |
Temps |
Moyenne |
1 |
1. |
Fernando Alonso |
McLaren MP4/22-Mercedes |
Bridgestone |
1h18'37"806 |
234,048 km/h |
2 |
2. |
Lewis Hamilton |
McLaren MP4/22-Mercedes |
Bridgestone |
+ 0'06"062 |
233,747 km/h |
3 |
6. |
Kimi Räikkönen |
Ferrari F2007 |
Bridgestone |
+ 0'27"325 |
232,700 km/h |
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Les faits de course |
Dans ses rêves les plus fous, Giancarlo Minardi devait très probablement voir des pilotes McLaren dire que ses voitures étaient trop fortes pour eux. Mais il n'a jamais dû le dire à personne, histoire de garder un peu de crédibilité. Les Minardi n'ont jamais fait peur à grand monde. De 1985 à 2005, elles n'ont jamais obtenu une pole, ni connu les joies du podium, squattant allégrement les fonds de classement, même après leur rachat par l'Australien Paul Stoddart en 2001. Après leur passage dans le giron du richissime patron de Red Bull, l'Autrichien Dietrich Mateschitz, qui les a rebaptisés Toro Rosso et a confié la direction de l'écurie à un compatriote, l'ancien pilote Gerhard Berger, cela n'était pas beaucoup mieux. Un point en 2006, huit en 2007. Et toujours pas de pole, ni de podium. En un seul drôle de week-end, Sebastian Vettel a fait voler tout cela en éclat et le rêve de Giancarlo Minardi est devenu réalité, au moins par procuration.
"Il était clairement impossible de gagner aujourd'hui", a concédé Heikki Kovalainen, deuxième en qualifications comme en course. A chaque fois, le jeune Finlandais (26 ans) a vu sa McLaren-Mercedes être devancée par la Toro Rosso-Ferrari de l'encore plus jeune Vettel (21 ans), qui en a profité pour déposséder Fernando Alonso, tenant du titre à Monza, de ses records de plus jeune poleman et vainqueur de l'histoire de la F1. Samedi, le futur pilote Red Bull-Renault avait profité de la pluie, qui avait piégé et recalé trois des quatre premiers du championnat (Hamilton, Kubica et Räikkönen) en Q2, pour signer le meilleur temps des essais avec moins d'un dixième d'avance sur Kovalainen. Une parenthèse venait de s'ouvrir dans la saison 2008. Mais il était clair que si la météo décidait de revenir à des sentiments plus cléments le dimanche, elle se refermerait aussi vite, avec un avantage a priori pour Kovalainen, mais aussi Felipe Massa, intéressant sixième sur la grille.
Sauf que la pluie a de nouveau tout chamboulé en tombant drue en début d'après-midi, puis en se transformant en bruine. Et ce sont donc lancés derrière la voiture de sécurité que les concurrents ont pris le départ, sans aucune visibilité au milieu des panaches d'humidité. Excellent quatrième des qualifications mais incapable de démarrer sur la pré-grille, Sébastien Bourdais est parti dernier et a terminé avant-dernier, un horrible crève cœur tant la Toro Rosso a montré un niveau de compétitivité improbable dans les mains de Vettel. Prenant une seconde par tour à Kovalainen dans les premières boucles, l'Allemand n'a jamais été inquiété et s'est même permis de ressortir en tête de son second ravitaillement! "C'est incroyable", a-t-il répété et répété, totalement extatique, après s'être pris le casque entre les mains au moment de franchir la ligne d'arrivée. "Je n'ai connu aucun problème de toute la course et on a choisi la bonne stratégie. C'est bien sûr le plus beau jour de ma vie. Ces images, ces sensations, je ne les oublierai jamais."
Mais le plus étonnant, c'est que Vettel a continué de dominer malgré le fait que la piste s'est progressivement asséchée. Pas totalement, ni suffisamment, cependant pour permettre un retour à la logique. Felipe Massa et Lewis Hamilton ont bien réussi à sauver l'honneur en terminant dans les points, l'un derrière l'autre, mais devancés par deux BMW Sauber (Kubica, 3ème, et Heidfeld, 5ème) et une Renault (Alonso, 4ème). Ils quittent l'Europe quasiment dos à dos et continueront leur duel, que Kubica arbitre de très loin, à seize longueurs, dans des conditions de nouveau baroques puisque le prochain Grand Prix sera couru de nuit - une première - dans deux semaines à Singapour. |
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