Grand Prix de Saint-Marin

Si la matinée a été dominée par les deux Williams-BMW, la première séance de qualification sur le tracé Enzo e Dino Ferrari à Imola l'a été par les deux F2002 de Michael Schumacher et Rubens Barrichello. Profitant de conditions météorologiques idéales, les concurrents se sont succédés sur une piste dont la température a toutefois varié.

Le dépôt de gomme a également augmenté et de la poussière a été ramenée par des écarts de trajectoire plus ou moins bien contrôlés. Tout un ensemble de petits piéges dont personne ne sera gravement victime!

Seul sous la barre des 1'21 au tour, Michael Schumacher s'est montré sous son meilleur jour, celui où personne, pas même son compagnon d'écurie, ne peu l'approcher de trop près. Malgré ses efforts et pas la moindre erreur, Barrichello accusait quatre dixièmes de retard à l'issue de sa prestation.

Très motivé par les performances matinales de sa monture, Juan Pablo Montoya paraissait en mesure de rivaliser mais le Colombien se fera surprendre par une ruade de sa FW25. Cela sera suffisant pour permettra à Ralf Schumacher de lui griller la politesse... et talonner Rubens d'un dixième!

Cinquième, Mark Webber confirme la forme de sa R4. Malheureusement, Antonio Pizzonia et la deuxième Jaguar n'ont pas été aussi véloces. Le Brésilien figure en effet au 15ème rang à plus d'une seconde de l'Australien.

Derrière la Jaguar de Webber, les deux BAR-Honda de Jenson Button et Jacques Villeneuve ont prouvé avoir leur mot à dire. La puissance du V10 japonais ajoutée à l'émulation entre le pilote Canadien et son équipier Anglais, permettent aux deux monoplaces blanches de figurer devant les deux 'Flèches d'Argent'... 6ème, Button devance Villeneuve de 35 millièmes.

Pas de quoi pavoiser cet après-midi chez McLaren-Mercedes où Kimi Räikkönen et David Coulthard (qui s'élançaient les premiers) ont semblent-ils joué la prudence.

La Sauber-Petronas de l'ancien vainqueur à Imola en 1997 (Heinz-Harald Frentzen) claque la porte du Top 10 sur le nez de la Jordan-Ford de Giancarlo Fisichella, vainqueur du dernier Grand Prix du Brésil.

Malgré une Toyota qui ne paraît pas des plus efficaces sur les trottoirs du tracé italien, Olivier Panis arrache le 12ème chrono du jour devant la première Renault, confiée à Fernando Alonso. Jarno Trulli est quant à lui beaucoup plus loin, 16ème, et précède les déceptions du jour: Ralph Firman et Cristiano Da Matta. Les deux Minardi-Cosworth de Verstappen et Wilson ferment le bal.

Cette hiérarchie, basée sur un exercice de vitesse pure, n'est pas pour autant définitive compte-tenu des nouveaux règlements. Demain après-midi, les 20 pilotes s'élanceront pour la dernière heure de qualification, avec la quantité de carburant et les réglages irrévocables.