Grand Prix de Singapour
Tout savoir sur... la course
En bref |
| Quatorzième manche du Championnat du monde 2014 de F1. |
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| Dates: 19, 20 et 21 septembre. Lieu: Circuit urbain de Marina Bay. |
| Engagés: 22. Qualifiés: 22. Partants: 21. Classés: 17. |
| Conditions atmosphériques: nuit claire. 29°C dans l'air, 36°C sur la piste et 65% d'humidité. |
| Affluence: ---. |
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Le Grand Prix |
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Année de création du Grand Prix: 2008. |
| Editions disputées à ce jour: 6 (toujours sur le même circuit). |
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| Fuseau horaire: GMT +8h (+6h de France, heure d'été). |
| Heure de départ: 20h, heure locale (14h, heure française). |
| Course se déroulant de nuit! |
| Distance: 5,065 km x 61 tours, soit 308,828 km au total. |
| Décalage entre les lignes de départ et d'arrivée: -137 m. |
| ATTENTION: la course s'effectue dans le sens inverse des aiguilles d'une montre! |
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Les records |
Pole position |
Meilleur tour |
1'42"841 (moy. 177,303 km/h) par
Sebastian Vettel (Red Bull RB9-Renault) en 2013. |
1'45"599 (moy. 172,740 km/h) par
Kimi Räikkönen (Ferrari F2008) en 2008. |
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Le podium 2013 |
| P |
N° |
Pilote |
Châssis-Moteur |
Pneu |
Temps |
Moyenne |
| 1 |
1. |
Sebastian Vettel |
Red Bull RB9-Renault |
Pirelli |
1h59'13"132 |
155,426 km/h |
| 2 |
3. |
Fernando Alonso |
Ferrari F138 |
Pirelli |
+ 0'32"627 |
154,720 km/h |
| 3 |
7. |
Kimi Räikkönen |
Lotus E21-Renault |
Pirelli |
+ 0'43"920 |
154,477 km/h |
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Les faits de course |
22 points d'écart au classement, une première ligne 100% Mercedes et un circuit urbain aussi excitant que propice aux chicaneries. La nuit de Singapour était le théâtre parfait pour de nouvelles étincelles entre Lewis Hamilton et Nico Rosberg. Il n'en fut rien. La faute à l'Allemand, ou plutôt à un système de changement de vitesses au volant défectueux, qui l'a contraint à l'abandon. Poleman comme à Monza il y a quinze jours, Lewis Hamilton a profité de l'aubaine pour signer une 7ème victoire cette saison. Un succès, le 29ème de sa carrière, qui lui permet de prendre le pouvoir au classement du Championnat du monde avec trois longueurs d'avance sur son coéquipier. Après avoir évité une première fois la confrontation sur deux erreurs de trajectoire grossières en Italie, Rosberg aura peut-être du mal à se remettre de ce nouveau duel avorté de son fait, à cinq courses de la fin de la saison.
Sans son coéquipier dans le rétro, parti depuis les stands avec ses problèmes de volant, Lewis Hamilton prenait un bien meilleur départ qu'à Monza où il avait rétrogradé à la 4ème place avant une belle remontée. Derrière l'Anglais, Fernando Alonso bondissait devant Sebastian Vettel et Daniel Ricciardo mais frôlait la correctionnelle en coupant le premier virage. Sans conséquence puisque les commissaires de course passaient l'éponge. Plus rapide, Vettel succédait rapidement à l'Espagnol à la place de dauphin mais aller chercher Hamilton s'annonçait déjà compliqué pour l'Allemand (+6 secondes après 11 tours), pourtant habitué à briller à Marina Bay où il s'était imposé ces trois dernières années. Pendant ce temps-là, Nico Rosberg bataillait avec ses problèmes de palettes. Incapable de remonter dans le trafic, l'Allemand tentait un arrêt-kamikaze pour changer de volant. Une réparation de fortune qui échouait et le contraignait à regarder la fin de la course aux côtés de son épouse Vivian.
Ses deux premiers arrêts effectués, Hamilton enchaînait les meilleurs chronos au tour (1'50"417 pour finir) tandis qu'Alonso gérait mieux ses passages aux stands que Vettel pour reprendre le 2ème place à quatre secondes du leader à mi-course. Comme à chaque fois depuis son introduction au calendrier en 2008, le GP de Singapour voyait ses cartes redistribuées avec l'entrée de la Safety Car suite à un accrochage entre Sutil et Pérez dont l'aileron avant partait en morceaux. Hamilton manquait de peu d'abîmer ses pneus sur les débris et voyait l'accordéon se contracter derrière lui. Mais après sept tours sous le régime du coupé Mercedes-Benz, Hamilton reprenait illico-presto ses distances. En à peine quatre tours, Vettel, repassé devant Alonso à la 2ème place, prenait ainsi plus dix secondes dans la vue!
A 8 tours de la fin, Hamilton passait une 3ème fois aux stands et ressortait derrière Vettel et Ricciardo, les deux Red Bull ayant opté pour une course à seulement deux arrêts. Toutefois, le nouveau train de pneus de l'Anglais lui permettait de déposer sans problème l'Australien puis l'Allemand pour s'imposer à Marina Bay pour la 2ème fois de sa carrière après 2009. Et reprendre le dessus sur un Rosberg qui a peut-être perdu très gros en Asie du Sud-Est. A noter la belle performance de Jean-Eric Vergne, 6ème sur Toro Rosso. Il réalise le meilleur résultat d'un Français cette saison et va peut-être donner des regrets à ses dirigeants qui ne l'ont pas reconduit pour la saison prochaine. |
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