Grand Prix d'Abu Dhabi
Tout savoir sur... la course
En bref |
Dix-neuvième et dernière manche du Championnat du monde 2014 de F1. |
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Dates: 21, 22 et 23 novembre. Lieu: Circuit Yas Marina, Yas Island (Emirats arabes unis). |
Engagés: 20. Qualifiés: 20. Partants: 20. Classés: 17. |
Conditions atmosphériques: ciel ensoleillé puis nuit claire. 26°C dans l'air, 33°C sur la piste et 68% d'humidité. |
Affluence: ---. |
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Le Grand Prix |
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Année de création du Grand Prix: 2009. |
Editions disputées à ce jour: 5 (toujours sur le même circuit). |
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Fuseau horaire: GMT +4h (+3h de France, heure d'hiver). |
Heure de départ: 17h, heure locale (14h, heure française). |
Course se déroulant pendant le crépuscule! |
Distance: 5,554 km x 55 tours, soit 305,355 km au total. |
Décalage entre les lignes de départ et d'arrivée: -115 m. |
ATTENTION: la course s'effectue dans le sens inverse des aiguilles d'une montre! |
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Les records |
Pole position |
Meilleur tour |
1'38"481 (moy. 203,028 km/h) par Sebastian Vettel (Red Bull RB7-Renault) en 2011. |
1'40"279 (moy. 199,388 km/h) par Sebastian Vettel (Red Bull RB5-Renault) en 2009. |
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Le podium 2013 |
P |
N° |
Pilote |
Châssis-Moteur |
Pneu |
Temps |
Moyenne |
1 |
1. |
Sebastian Vettel |
Red Bull RB9-Renault |
Pirelli |
1h38'06"106 |
186,758 km/h |
2 |
2. |
Mark Webber |
Red Bull RB9-Renault |
Pirelli |
+ 0'30"829 |
185,785 km/h |
3 |
9. |
Nico Rosberg |
Mercedes F1 W04 |
Pirelli |
+ 0'33"650 |
185,697 km/h |
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Les faits de course |
"Ce serait un cauchemar!" Pour Toto Wolff, le patron de Mercedes, le pire scénario possible à Abu Dhabi était de voir le duel entre ses deux pilotes, Lewis Hamilton et Nico Rosberg, tourner court en raison d'un problème mécanique. Malheureusement pour lui, les cauchemars deviennent parfois réalité. Comme ce dimanche sur le circuit Yas Marina. Même si la victoire décrochée par le Britannique doit infiniment plus à son talent qu'aux problèmes rencontrés par l'Allemand. D'ailleurs, comme un symbole, Hamilton n'aura pas tardé à doucher les amateurs de suspense en réussissant un envol exceptionnel. Alors que Rosberg avait signé la veille sa 11ème pole position de la saison et démontré que, sur un tour, il était définitivement le plus fort, il voyait cet avantage partir en fumée en restant scotché sur le bitume. Au contraire d'un Britannique bondissant comme jamais.
Comme un bonheur n'arrive jamais seul, Hamilton était aussi débarrassé de plusieurs menaces potentielles avec des Red Bull déclassées après les qualifications et obligées de s'élancer de la voie des stands, tandis que Valtteri Bottas ratait totalement son départ pour boucler le premier tour à la 8ème place. Il ne restait donc rapidement plus que Felipe Massa pour venir s'immiscer entre les deux Mercedes et faire le jeu de Rosberg. Ce qui aurait pu être une belle revanche pour le Brésilien, dépossédé du titre en 2008 dans l'ultime virage de la saison par Hamilton. Sauf que pour qu'un tel scénario se produise, encore fallait-il à Rosberg prendre les commandes de la course. Ce qu'il n'allait jamais être en mesure de faire.
Au bout de deux boucles, Hamilton avait déjà plus d'une seconde d'avance, privant son rival de l'utilisation du DRS. Le premier passage aux stands ne changeait rien à la donne et le Britannique paraissait gérer son avantage, tout en mettant Massa à bonne distance. Bref, Hamilton pilotait sur du velours. Et le meilleur, pour lui, était à venir lorsqu'à la mi-course, Rosberg commettait une petite erreur. Anodine? Non, plutôt annonciatrice des problèmes mécaniques rencontrés par l'Allemand en termes de récupération d'énergie. Obligé de lever le pied pour ne pas casser, le fils de Keke voyait ses espoirs s'envoler au même rythme que les voitures le doublaient. Massa, Bottas, Vettel... Tous venaient enfoncer leur clou sur le cercueil enfermant ses rêves d'un premier titre mondial. Même un abandon d'Hamilton ne pouvait le sauver puisqu'il plongeait au-delà de la 6ème place, le minimum requis pour lui.
Les dix derniers tours devaient alors s'avérer très longs pour un Hamilton qui demandait même à son stand de ne pas lui donner de "puissance supplémentaire" et de "ne rien changer" sur sa voiture, de peur qu'elle casse. Même si cela ne changeait rien pour lui qui était en route vers son deuxième sacre, six ans après le premier. Mais histoire de finir avec panache, le Britannique ne laissait pas Massa lui contester la victoire. Sa onzième de la saison, qui indique bien à quel point il mérite son titre. |
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