Grand Prix d'Espagne

Quelques jours après le Grand Prix de Monaco, les pilotes de F1 se sont retrouvés en piste pour le Grand Prix d'Espagne. Une course qui marque le retour sur des circuits non urbains, après un début de saison marqué par des courses en ville.

Les équipes ont ainsi amené des évolutions majeures pour cette course sur un circuit qu'elles connaissent parfaitement. La seule inconnue sera le dernier secteur, avec le retour de l'ancienne configuration du tracé.

Ferrari apporte des nouveaux pontons sur sa SF-23, que Carlos Sainz a le privilège de tester en ce début de week-end. L'équipe espère gagner en performance grâce à un nouveau plancher, un nouveau capot moteur et un aileron arrière revu.

Aston Martin amène un tout nouvel aileron avant avec des dérives revues et un museau retravaillé. Chez Red Bull, c'est le plancher et le diffuseur qui ont changé, tout comme chez Williams.

Mercedes et McLaren apportent également de petites nouveautés pour compléter celles déjà apportées à Monaco. Du côté de Woking, la grosse évolution est attendue pour le Grand Prix de Grande-Bretagne le mois prochain.

Red Bull a installé un nouveau moteur dans les voitures de ses pilotes en vue de ce Grand Prix d'Espagne. Ce n'est que le deuxième moteur thermique que l'équipe utilise cette année sur chacune des RB19.

A noter que ce vendredi, Pirelli offre deux trains de pneus de test aux pilotes. Il s'agit de la nouvelle construction des pneus, qui entrera en vigueur à Silverstone à la suite des craintes du manufacturier, concernant la tenu des pneus avec les vitesses plus élevées cette année.

Les chronos ont évidemment rapidement baissé avec le retrait de la chicane, et dès le début des EL1, les temps étaient 4 secondes plus rapides que les EL1 de l'an dernier. Les pilotes ont roulé avec les médiums et les pneus de test en début de séance.

Les pilotes Red Bull se sont placés en tête immédiatement, et c'est lorsqu'ils ont chaussé les pneus tendres que le rythme s'est drastiquement accéléré. Sergio Pérez a signé un 1'15"374, rapidement battu par Max Verstappen en 1'14"606.

Les pilotes se plaignaient du fait que les voitures talonnaient entre les deux derniers virages, et l'on a vu une certaine instabilité dans le dernier virage, pris bien plus vite que les années précédentes.

Etonnamment, Nyck De Vries s'est placé provisoirement troisième devant les pilotes Ferrari avec les pneus tendres. A ce moment de la séance, les pilotes Alpine et Aston Martin étaient encore en mediums.

Esteban Ocon s'est placé troisième et Pierre Gasly cinquième quand les deux Français ont chaussé les pneus les plus performants. Fernando Alonso est remonté huitième puis sixième avec les pneus les plus rapides. Kevin Magnussen a réussi à s'intercaler entre l'Espagnol et les Ferrari.

Verstappen termine donc en tête devant Pérez, avec sept dixièmes de marge sur son équipier. Ocon termine troisième devant De Vries et Gasly, puis Alonso, Magnussen et les pilotes Ferrari. Les pilotes Mercedes sont plus en retrait.