Grand Prix de Belgique
Tout savoir sur... la course
En bref |
| Douzième manche du Championnat du monde 2023 de F1. |
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| Dates: 28, 29 et 30 juillet. Lieu: Circuit de Spa-Francorchamps. |
| Engagés: 20. Qualifiés: 20. Partants: 20. Classés: 18. |
| Conditions atmosphériques: ciel légèrement nuageux. 19°C dans l'air, 30°C sur la piste et 62% d'humidité. |
| Affluence: environ 380 000 spectateurs sur les trois jours. |
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Le Grand Prix |
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Année de création du Grand Prix: 1950. |
| Editions disputées à ce jour: 67 (55 à Spa-Francorchamps, 2 à Nivelles et 10 à Zolder). |
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| Heure de départ: 15h. |
| Distance: 7,004 km x 44 tours, soit 308,052 km au total. |
| Décalage entre les lignes de départ et d'arrivée: -124 m. |
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Les records |
Pole position |
Meilleur tour |
1'41"252 (moy. 249,026 km/h) par
Lewis Hamilton (Mercedes F1 W11) en 2020. |
1'46"286 (moy. 237,232 km/h) par
Valtteri Bottas (Mercedes F1 W09) en 2018. |
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Le podium 2022 |
| P |
N° |
Pilote |
Châssis-Moteur |
Pneu |
Temps |
Moyenne |
| 1 |
1. |
Max Verstappen |
Red Bull RB18-RBPT |
Pirelli |
1h25'52"894 |
215,216 km/h |
| 2 |
11. |
Sergio Pérez |
Red Bull RB18-RBPT |
Pirelli |
+ 0'17"841 |
214,474 km/h |
| 3 |
55. |
Carlos Sainz |
Ferrari F1-75 |
Pirelli |
+ 0'26"886 |
214,099 km/h |
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Les faits de course |
Il n'avait jamais gagné en s'élançant depuis la sixième position en F1, c'est désormais chose faîte. Rien ne résiste à Max Verstappen, auteur d'une 45ème victoire, d'un dixième succès cette saison et le 8ème d'affilée, et à Red Bull en 2023. Le double Champion du monde en titre a dominé le GP de Belgique avec une facilité déconcertante, presque humiliante pour son coéquipier Sergio Pérez repoussé à plus de 22 secondes. Le Mexicain prend tout de même la deuxième place alors que Charles Leclerc (Ferrari) finit troisième.
C'est sur piste sèche que la course s'est élancée, dimanche, à Spa. Leclerc en pole, Pérez à ses côtés et Verstappen, 6ème, cela promettait un départ houleux et on a été servi. Quatrième sur la grille, Carlos Sainz a manqué son start et est allé enfermer Oscar Piastri contre le mur à l'épingle du premier virage. Cela a provoqué l'abandon de l'Australien puis de l'Espagnol à mi-course et permis à Max Verstappen de finir le premier tour en quatrième position, déjà.
Le Batave est alors parti en chasse. Au cinquième tour, il était troisième après son dépassement sur Hamilton. Au neuvième, il avait dépassé Leclerc et partait en chasse de Pérez, leader depuis le premier tour. Les premiers arrêts se sont alors enchaînés et au 17ème tour, Verstappen avait avalé Pérez et filé déjà vers la victoire. Un succès éclatant comme en Hongrie, la semaine passée, où il avait collé plus de 30 secondes à la concurrence.
Et la pluie, fine, qui est intervenue à mi-course n'a pas perturbé celui qui file tranquillement vers une troisième couronne mondiale. Hormis une petite frayeur, Verstappen a géré et a même pris le temps de se chamailler avec son ingénieur, Gianpiero Lambiase, sur l'utilisation des pneus. Pendant ce temps-là, la course se poursuivait. Si le Top 7 était rapidement figé, Esteban Ocon était lui lancé dans une remontée folle. Sur une stratégie à deux arrêts, le Normand a brillé surtout lors de son dernier relais en tendres. Douzième au 26ème tour après son second stop, le pilote Alpine s'est défait successivement de Pierre Gasly, Alexander Albon, Yuki Tsunoda puis de Lance Stroll pour s'offrir une belle huitième place qui fait du bien à l'écurie française, qui a annoncé de nombreux changements en interne ce week-end. |
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