Grand Prix des Etats-Unis
Tout savoir sur... la course
En bref |
Septième manche du Championnat du monde 2007 de F1. |
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Dates: 15, 16 et 17 juin. Lieu: Circuit routier d'Indianapolis. |
Engagés: 22. Qualifiés: 22. Partants: 22. Classés: 17. |
Conditions atmosphériques: ciel légèrement nuageux. 36°C dans l'air, 59°C sur la piste et 33% d'humidité. |
Affluence: ---. |
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Le Grand Prix |
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Année de création du Grand Prix: 1959. |
Editions disputées à ce jour: 34 dont 27 sous le nom "Etats-Unis" (1 à Sebring,
1 à Riverside, 15 à Watkins Glen, 3 à Phoenix et 7 à Indianapolis) et
7 sous le nom "Etats-Unis Est" (5 à Watkins Glen et 2 à Détroit).
En plus, il y eut aussi 8 Grands Prix sous le nom "Etats-Unis Ouest" (tous à Long Beach). |
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Fuseau horaire: GMT -4h (-6h de France, heure d'été). |
Heure de départ: 13h, heure locale (19h, heure française). |
Distance: 4,192 km x 73 tours, soit 306,016 km au total. |
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Les records |
Pole position |
Meilleur tour |
1'10"223 (moy. 214,904 km/h) par Rubens Barrichello (Ferrari F2004) en 2004. |
1'10"399 (moy. 214,367 km/h) par Rubens Barrichello (Ferrari F2004) en 2004. |
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Le podium 2006 |
P |
N° |
Pilote |
Châssis-Moteur |
Pneu |
Temps |
Moyenne |
1 |
5. |
Michael Schumacher |
Ferrari 248 F1 |
Bridgestone |
1h34'35"199 |
194,118 km/h |
2 |
6. |
Felipe Massa |
Ferrari 248 F1 |
Bridgestone |
+ 0'07"984 |
193,845 km/h |
3 |
2. |
Giancarlo Fisichella |
Renault R26 |
Michelin |
+ 0'16"595 |
193,552 km/h |
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Les faits de course |
Il y a une époque pas si lointaine où Fernando Alonso battait des records de précocité. Désormais, il les subit et doit se poser cette angoissante question: est-on vieux à 25 ans? On peut en tout cas être dépassé - même si cela se compte en dixièmes de secondes comme lors des qualifications. Déjà fort marri de ne pas se sentir leader dans son écurie, le double Champion du monde doit bien constater et accepter que son équipier mérite autant d'égards que lui. A 21 ans, Lewis Hamilton vient de faire la conquête de l'Amérique en moins de dix jours. Avec ses deux doublés pole-victoire consécutifs, à Montréal, puis Indianapolis, ce n'est déjà plus le petit prince de la discipline, mais bien un empereur qui mène les troupes avec dix points d'avance, l'équivalent d'une victoire, au classement des pilotes. "Je vis un rêve", savoure-t-il. "Je découvrais les deux circuits. Je ne pensais pas que nous pourrions hausser notre niveau et être compétitif à ce point-là. L'équipe a fourni un travail magnifique. En termes de stratégie, de réglages, c'est vraiment l'équipe parfaite."
"Le départ a été le point clé de cette course", explique Fernando Alonso. "C'était très serré, le mien était bon, on a freiné plus ou moins au même endroit mais je n'ai pas réussi à le dépasser. Je me souvenais du Canada où cela s'était mal passé." Même s'il n'a jamais eu ensuite plus de quatre secondes de retard sur Hamilton, Alonso n'a été en mesure de le dépasser qu'une seule fois, au 38ème tour, à mi-chemin entre le premier et le second ravitaillement, quand il s'est hissé au niveau de l'autre McLaren-Mercedes dans la ligne droite des stands. "On s'est retrouvé côte à côte mais ce n'a pas été suffisant." "Lors du deuxième relais, mes pneus se sont détériorés et Alonso est revenu très, très fort", confirme Hamilton. "Je perdais du temps dans la ligne droite. Mais j'ai réussi à garder la tête." Et à décourager Alonso. "Le troisième relais a été plus prudent", explique l'Espagnol, qui a eu, comme son équipier, de nombreuses discussions en pleine course avec Ron Dennis. "J'ai commencé à penser au GP de France. Les épreuves américaines ne m'ont jamais trop réussi."
Le départ a aussi été le moment charnière pour la Scuderia, clairement distancée par McLaren, mais encore supérieure à BMW. Alors que Felipe Massa gardait la troisième place à la sortie du premier virage, Kimi Räikkönen était pressé contre le muret et dépassé par Nick Heidfeld et Heikki Kovalainen. "J'ai fait un bon départ, pas lui", reconnait le Brésilien. "Ce qui m'a permis de faire un bon écart. Mais il a été capable de se rapprocher en fin de course." Mieux même, le Finlandais s'est révélé être le pilote le plus rapide de tous dans le dernier relais, ce qui ne l'a pas empêché de rester à la quatrième place à 2"6 de Massa et 15"4 du vainqueur au final. "Lors du premier relais, j'étais plus proche des McLaren", relate Massa, "mais tour après tour, je perdais trois à quatre dixièmes. Elles étaient plus rapides, tout simplement. Je ne pouvais attaquer sinon je me mettais à glisser." Massa est désormais relégué à 19 points de Hamilton et Ferrari à 35 de McLaren-Mercedes. Reste que les choses changent très vite, comme le prouve l'affirmation totale de la jeunesse à Indy. Heikki Kovalainen (Renault) finit ainsi en cinquième position, à l'issue de sa meilleure course de la saison, alors que Sebastian Vettel (BMW Sauber), le remplaçant de Robert Kubica, se classe huitième et devient le plus jeune pilote (19 ans!) à marquer un point, effaçant Jenson Button des tablettes, qui plus est lors de sa première course. |
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