Grand Prix de Monaco
Tout savoir sur... la course
En bref |
Sixième manche du Championnat du monde 2015 de F1. |
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Dates: 21, 23 et 24 mai. Lieu: Circuit de Monaco. |
Engagés: 20. Qualifiés: 20. Partants: 20. Classés: 17. |
Conditions atmosphériques: ciel légèrement nuageux. 19°C dans l'air, 36°C sur la piste et 61% d'humidité. |
Affluence: environ 200 000 spectateurs sur les trois jours. |
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Le Grand Prix |
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Année de création du Grand Prix: 1950. |
Editions disputées à ce jour: 61 (toujours sur le même circuit). |
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Heure de départ: 14h. |
Distance: 3,337 km x 78 tours, soit 260,286 km au total. |
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Les records |
Pole position |
Meilleur tour |
1'13"556 (moy. 163,467 km/h) par Sebastian Vettel (Red Bull RB7-Renault) en 2011. |
1'14"439 (moy. 161,528 km/h) par Michael Schumacher (Ferrari F2004) en 2004. |
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Le podium 2014 |
P |
N° |
Pilote |
Châssis-Moteur |
Pneu |
Temps |
Moyenne |
1 |
6. |
Nico Rosberg |
Mercedes F1 W05 |
Pirelli |
1h49'27"661 |
142,802 km/h |
2 |
44. |
Lewis Hamilton |
Mercedes F1 W05 |
Pirelli |
+ 0'09"210 |
142,602 km/h |
3 |
3. |
Daniel Ricciardo |
Red Bull RB10-Renault |
Pirelli |
+ 0'09"614 |
142,593 km/h |
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Les faits de course |
La magie de Monaco a encore frappé. Ennuyeuse au possible durant 64 tours, la course princière s'est soudainement animée alors que la messe semblait dite. Impérial, Lewis Hamilton se dirigeait tout droit vers son deuxième succès sur le Rocher, sept ans après le premier. Après avoir dominé les qualifications, après s'être élancé à la perfection lors de l'extinction des feux, après s'être bâti sereinement un matelas de sécurité d'une quinzaine de secondes, le Britannique a tout perdu en l'espace d'un tour, le 64ème. La faute à la fougue de la jeunesse de Max Verstappen. A 17 ans, le Néerlandais ne manque pas de talent, ni de malice lorsqu'il profitait de l'aspiration d'un Sebastian Vettel prenant un tour à Carlos Sainz pour doubler son coéquipier. Avant de réitérer la même manœuvre sur Valtteri Bottas. En revanche, la maturité et la patience lui ont fait défaut lorsqu'il s'est retrouvé derrière Romain Grosjean...
Au bout de la ligne droite des stands, juste avant Sainte-Dévote, Verstappen ratait totalement son freinage, touchait la roue arrière gauche de la Lotus du Français avant de percuter violemment le rail. Heureusement sans dommage corporel. Mais comme souvent à Monaco, le simple battement d'ailes d'un pilote provoquait une tornade sur l'ensemble de la course. Confortablement en tête, Hamilton s'arrêtait aux stands alors que la voiture de sécurité entrait en piste. Mal lui en prenait car il ressortait juste derrière Nico Rosberg et Sebastian Vettel, qu'il avait pourtant copieusement dominé jusqu'alors. Et comme un malheur n'arrive jamais seul, aucun des deux Allemands n'avait l'intention d'effectuer la même manœuvre. Voilà comment la magie de Monaco aura eu raison de la splendide course du Champion du monde en titre, qui ne méritait pas un tel sort.
Il suffisait de voir le visage fermé que Hamilton arborait en sortant de sa monoplace pour imaginer la colère, la rage même qui l'animait après l'erreur aussi monumentale qu'incroyable de Mercedes. Même s'il tenait, publiquement, à la contenir dans ses commentaires: "Ce ne fut pas une course facile pour moi, mais je n'oublie pas que nous gagnons et que nous perdons ensemble. Je suis sûr que nous allons discuter de ce qui s'est passé durant le débriefing et essayer de trouver une façon de nous améliorer." Une belle démonstration de langue de bois qui cachait mal la principale interrogation: Pourquoi son équipe l'avait rappelé aux stands si près de l'arrivée? "Nous pensions que l'écart qui séparait Lewis de Nico et Vettel était différent de ce qu'il était en réalité", confiait Toto Wolff, le patron de l'équipe allemande. Avant d'admettre avec franchise: "C'est une grossière erreur de jugement de notre part et je suis sincèrement désolé pour cela. Nous avons foutu la course de Lewis en l'air."
Un mauvais calcul aux désastreuses conséquences pour le Britannique, qui attache tant d'importance au facteur confiance et qui peut légitimement se sentir trahi. Soit tout l'inverse d'un Nico Rosberg vainqueur pour la troisième fois d'affilée en Principauté, presque malgré lui. "Je suis super content évidemment", admet-il. "Je sais que j'ai eu beaucoup de chance. Tout peut toujours arriver ici, il y a beaucoup de tours. Lewis a piloté brillamment, c'est sûr qu'il méritait la victoire, mais c'est la course..." Un bonheur partagé par ce diable de Vettel qui, malgré une Ferrari moins performante, reste toujours à l'affût quand l'occasion se présente pour s'immiscer entre les Flèches d'Argent. Cette étape monégasque pourrait en tout cas laisser de profondes traces au sein de Mercedes. Comme un an auparavant finalement, même si cette fois le torchon ne brûlera pas entre les deux pilotes mais entre Hamilton et son staff technique. Quelques jours seulement après la prolongation de contrat du double Champion du monde, cet impair pouvait difficilement plus mal tomber. |
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