Grand Prix d'EspagneBarcelone - Conférence de presseDimanche 09 Mai 200416h30
1
Michael Schumacher
(Ferrari F2004) en 1h27'32"841
2
Rubens Barrichello
(Ferrari F2004) à 0'13"290
3
Jarno Trulli
(Renault R24) à 0'32"294 L'interview des trois premiers de la courseA-
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A+
Question: Michael, une grande victoire après un intéressant départ et un intéressant premier tour...
Michael Schumacher: Oui, très intéressant. Je pensais avoir pris un bon départ mais lorsque j'ai regardé dans mes rétroviseurs j'ai vu le bleu de la voiture de Jarno Trulli. A ce moment, j'avais la possibilité de fermer la porte mais j'ai pensé qu'il arrivait trop vite sur moi pour faire ça. Cela n'aurait pas été bien et je lui ai donc laissé la porte ouverte pour le laisser faire ce qu'il faisait superbement. Ensuite, j'ai été près de lui deux ou trois fois dans la ligne droite grâce au vent contraire mais je n'ai jamais été assez proche que pour tenter un dépassement. J'ai donc attendu le premier ravitaillement et notre stratégie a merveilleusement bien fonctionné. Q: Derrière Jarno Trulli, étiez-vous inquiet de perdre du temps sur vos autres adversaires? MS: Non, nous étions certainement plus lents que la normale comme on a pu s'en rendre compte avec l'écart que nous avons creusé par la suite. Non, nous étions inquiets sur la position que nous allions avoir en course après les premiers ravitaillements. Cela dépendait de la quantité d'essence embarqué par chacun mais comme tout le monde était sur un premier relais assez court, cela n'a donc pas été très important. Q: Ensuite, vous alignez les meilleurs tours en course et puis votre moteur semble avoir perdu de sa puissance. Peut-être était-ce un problème d'échappement? MS: Oui ce devait être ça et malheureusement c'est arrivé assez tôt. Je pense que l'équipe a remarqué ça après le premier ravitaillement. C'est arrivé durant le second relais et Ross m'a dit par radio qu'il ne pouvait pas y faire grand chose et qu'il fallait juste espérer que ça tiendra. Il n'était pas très optimiste en me disant cela car il savait ce que signifie d'habitude une casse de l'échappement. Je n'étais pas optimiste non plus et j'ai donc fait du mieux que je pouvais en le préservant le plus possible. Nous avons finalement ramené la voiture à l'arrivée et c'est grâce au magnifique travail de l'équipe à propos de la fiabilité. Même avec ce problème, la voiture était à l'arrivée et c'est exceptionnel. Ces gars sont merveilleux. Q: Avez-vous réduit le régime de votre moteur? MS: J'ai évidemment préservé le moteur autant que je le pouvais, mais vraiment, on ne pouvait pas faire grand chose. Q: Rubens, une grande performance de l'équipe. Trois ravitaillements et deux dans votre cas et au final, c'est un doublé Ferrari. Qu'en pensez-vous? Rubens Barrichello: Je pense que j'ai fait une bonne course. Le départ fut difficile avec beaucoup de voitures ici et là mais je suis resté loin des problèmes et j'ai pu maintenir un bon rythme malgré ma charge en carburant. Hier, les gens se demandaient pourquoi j'étais si loin derrière Michael mais en fait, j'ai fait un bon tour de qualification étant donné ma charge en carburant. Ce fut une bonne stratégie. Vous savez, pour battre Michael aujourd'hui, ma seule chance c'était que Jarno reste devant lui un relais de plus. C'était mon seul espoir. A part ça, c'était une bonne course. La voiture était efficace, Bridgestone a fait un boulot phénoménal, les pneus ont été géniaux. Q: Jarno, parlez-nous de votre départ car il était fantastique... Jarno Trulli: Tout d'abord excusez-moi pour ma voix, je l'ai quasiment perdue. J'ai pris un très bon départ. J'étais à la limite de l'avoir volé mais cela s'est bien passé. Mon rythme était bon en début de course. Ma voiture réagissait bien et j'arrivais à maintenir Michael derrière moi. Il n'a pu passer qu'à la faveur des premiers ravitaillements parce qu'il était plus rapide que moi, c'est aussi simple que ça. Après le premier arrêt, il a fallu attaquer tout au long de la course. Ce que j'ai pu faire jusqu'au dernier relais, quand j'ai géré l'écart avec mon équipier. Je suis content pour mon équipe, mes mécaniciens mais plus que tout, je suis heureux de pouvoir dédié cette course à mon ami Dino qui, j'en suis sûr, me regarde à la télévision. Il est engagé dans une longue bataille, une très dure bataille et nous allons nous battre ensemble. Ce trophée est pour lui. Q: Lorsque vous dites que vous étiez à la limite du départ volé, que voulez-vous dire? JT: C'est un peu le hasard car nous étions sur la grille depuis plus longtemps que d'habitude et j'ai réagi et avec un peu de chance, je l'ai fait au bon moment. Cela m'a donné l'opportunité de prendre la tête de la course. Q: Michael, nous allons maintenant aborder d'autres pistes. Pensez-vous que cette domination peut continuer? MS: Honnêtement, je suis un peu surpris par ça car je savais que la Renault pouvait être très rapide en course mais je pensais aussi à BAR... je ne sais pas ce qui leur est arrivé exactement. Quoi qu'il en soit, Renault a été très fort et ce n'est pas une surprise car c'est le cas depuis le début de l'année. C'est l'une des équipes principales de ce championnat et je ne suis donc pas surpris. source: F1-Live.com
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