Grand Prix de MonacoMonaco - Conférence de presseDimanche 23 Mai 200416h50
1
Jarno Trulli
(Renault R24) en 1h45'46"601
2
Jenson Button
(BAR 006-Honda) à 0'00"497
3
Rubens Barrichello
(Ferrari F2004) à 1'15"766 L'interview des trois premiers de la courseA-
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Question: Jarno, c'est une journée historique: votre première victoire, la première de Renault à Monaco et la première d'un Italien depuis 22 ans. La pression sur vous en fin de course a dû être terrible...
Jarno Trulli: Je vis un moment étonnant. Je suis si heureux, pour moi, pour tout le monde. Pour tout ces gens qui m'ont encouragé. J'attends cela depuis si longtemps et cette victoire arrive à la plus belle course. C'est tout simplement fantastique pour moi. Ma course a été parfaite. Je l'ai menée depuis le début et même si Michael avait pu terminer la course, je l'aurais quand même gagnée car il devait encore passer par son stand pour ravitailler. En fin de course, je me contentais d'assurer ma victoire. Je faisais attention à mes pneus et à tout le reste. Je ne prenais aucun risque car je sais qu'il est tout simplement impossible de dépasser à Monaco. Q: Parlez-nous des dernières phases de la course avec Jenson qui était très proche de vous... JT: Lorsqu'il le fallait, je pouvais répondre en signant de très bons chronos mais en fin de course, je n'avais aucune raison de prendre des risques. Je me contentais de contrôler la course. Bien sûr, il a réduit l'écart mais il n'a pas pu s'approcher assez que pour me dépasser. Tout était sous contrôle. Q: Quelles étaient vos pensées lors des derniers tours? JT: Tout m'est passé par la tête. J'attendais ce moment depuis si longtemps. Je suis passé à travers de nombreux mauvais moments et pour l'instant je ne réalise pas encore que j'ai gagné la course et que cela s'est passé à Monaco. C'est probablement la plus belle course du monde. Je suis donc très heureux. Rien ne devrait changer pour moi. Je poursuivrai ce championnat comme je l'ai débuté. Q: Jenson... et la course selon vous? Jenson Button: Je n'ai pas pris un bon départ et j'ai perdu une place lorsque Alonso est passé devant moi et ensuite, ce fut vraiment dur. Ce n'était pas facile dans le trafic. Dans le dernier relais, lorsque j'étais dans le sillage de Trulli, je savais que je ne pouvais pas le dépasser mais je devais faire le maximum et peut-être le pousser à l'erreur. Je savais qu'il n'était pas à fond mais je devais tout essayer. J'aurais pu toucher le rail, mais j'avais tellement envie de gagner et c'est pour cela que j'ai poussé au maximum. Q: Il y a eu beaucoup d'accidents lors de cette course et notamment celui de Michael Schumacher qui a touché les rails dans le tunnel. Est-ce que vous avez vu cela? JB: Non, car j'étais déjà passé par mon stand pour mon dernier ravitaillement. J'étais donc septième ou huitième dans le peloton mais c'était vraiment étrange. C'est très glissant dans le tunnel. Normalement on passe là à 280 km/h et avec les appuis aérodynamiques, on n'a pas de problème... mais lorsque vous passez dans le tunnel aussi lentement, c'est très glissant. Q: Jarno et vous avez fait deux arrêts. Est-ce que les interventions des voitures de sécurité ont modifié votre stratégie? JB: Lorsque Fernando Alonso a touché les rails dans le tunnel, nous nous sommes immédiatement arrêté pour ravitailler et je pense que c'était la chose à faire. Je pense que si Michael avait pu poursuivre sa course, nous aurions été devant lui car il devait encore s'arrêter. L'équipe a fait de l'excellent travail mais nous n'avons pas été capable de battre cet homme (Trulli). Q: Rubens, vous êtes très loin mais vous êtes quand même troisième. Vous n'êtes pas rentré pour ravitailler lorsque la voiture de sécurité est montée en piste. Quelle était l'idée derrière cette tactique? Rubens Barrichello: Nous avions beaucoup d'essence à bord à ce moment-là. Pour être honnête, je dois dire que j'ai eu beaucoup de chance aujourd'hui, ne fut-ce que finir la course. En effet, à un certain moment de la course, j'ai commencé à bloquer mes roues et je pense que quelque chose est arrivé à ma suspension arrière. Avec la voiture de sécurité en piste, j'ai eu l'opportunité de rouler très lentement près du mur des stands pour que mes mécaniciens puissent regarder s'ils ne voyaient pas quelque chose. Pour moi, il était juste question de faire des tours et des tours et d'aller jusqu'au bout. Je n'avais aucune raison de pousser car quelque chose était cassé sur la voiture. Q: Avez-vous vu l'accident de Michael dans le tunnel? RB: J'étais loin derrière et je n'ai donc rien vu. Tout d'un coup, j'ai vu des pièces voler et ensuite j'ai vu Michael au ralenti avec une suspension cassée. Mais je n'ai rien vu d'autre. Q: Et le moteur de Sato qui a explosé très tôt en course? RB: Hum. Pour être honnête avec vous, je pensais qu'on allait lui montrer un drapeau (noir) un peu plus tôt car cela faisait trois tours qu'il y avait beaucoup de fumée qui sortait de son moteur ou de sa boîte de vitesses. Quelque chose allait arriver, c'était évident. Ce fut dramatique. J'ai rattrapé la voiture alors que j'allais dans le rail. J'étais à 0 km/h mais j'aurais pu endommager ma voiture car la visibilité était nulle. Q: Jarno, vous êtes parti de la pole position et vous avez gagné le Grand Prix de Monaco. Vous commencez à en prendre conscience? JT: C'est bien. C'est bien de dominer le week-end. Je pense que j'ai fait un week-end sans faute. Je suis très heureux car c'était la meilleure manière de remporter la course: être au sommet durant tout le week-end. source: F1-Live.com
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