Grand Prix d'EspagneBarcelone - Conférence de presseDimanche 28 Avril 200216h35
1
Michael Schumacher
(Ferrari F2002) en 1h30'29"981
2
Juan Pablo Montoya
(Williams FW24-BMW) à 0'35"630
3
David Coulthard
(McLaren MP4/17-Mercedes) à 0'42"623 L'interview des trois premiers de la courseA-
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Question: Michael, après votre problème hydraulique de ce matin, sur quelle voiture avez-vous couru?
Michael Schumacher: Sur le T-car (la voiture de réserve). Q: A-t-elle été utilisée en dehors du warm-up? MS: Non, seulement au warm-up. Q: Mais il semble que vous ayez eu une course absolument parfaite... MS: Oui, sans aucun doute. Vous avez déjà dit la même chose à Imola, quand Rubens s'était qualifié sur le T-car. Il était évidemment très compétitif dedans. Ensuite, j'ai couru dans cette voiture. Nous n'avons aucune différence entre nos voitures, en toute honnêteté. Q: N'étiez-vous pas un peu solitaire là bas? Vous n'avez pas vu beaucoup de monde... MS: En fait non, parce qu'à la fin, j'avais ce groupe devant moi, et je les observais. C'était très intéressant de les voir se battre pour la sixième position. Q: Vous a-t-on demandé de ne pas vous mêler à cette bataille, de ne pas essayer de les dépasser? MS: Oui, Ross m'a dit à la radio qu'il était préférable de rester derrière eux. Mais je n'avais pas prévu d'y aller, parce que j'ai trouvé intéressant de regarder ça et il n'y avait aucune nécessité de les déranger dans leur bataille pour la sixième place. Q: Mais voyez-vous que cette domination devient menaçante, à part en cas de problème de fiabilité? MS: Honnêtement, oui. C'est basiquement la même voiture qu'au Brésil, et je pense que nous avons eu une lutte serrée au Brésil. Il y a des circuits qui sont vraiment en notre faveur, et d'autres qui sont plus serrés. Nous avons vu en Australie, à la fin, que les pilotes en Michelin étaient très compétitifs. Ils étaient très compétitifs là-bas cette année. Nous savons ce qui c'est passé au Canada l'an dernier, il y aura donc des circuits très difficiles pour nous. Mais nous savons que les pneus Bridgestone fonctionnent très bien, de plus notre voiture est phénoménale, et elle l'a montrée ici. Du point de vue aérodynamique, nous avions quelque chose l'année dernière qui était très bien, mais les ingénieurs ont vraiment travaillé pour l'améliorer, et vous pouvez le constater. Q: Juan Pablo, vous attendez-vous a être plus compétitif en Autriche? Williams ayant dit que la voiture ne convenait pas à ce circuit... Juan Pablo Montoya: Les essais n'étaient pas bons, et nous terminons deuxième ici, c'est mieux que nous pouvions espérer. Je l'ai dit au début du week-end, si je pouvais revenir d'ici avec un ou deux points, je serai plus qu'heureux. Vendredi, nous étions douzième ou quatorzième, ou quelque chose comme ça. Hier, heureusement, lors de mon dernier tour, j'ai trouvé de bons réglages, et après mes problèmes, j'ai réussi à bien placer la voiture sur la grille. Aujourd'hui nous savions que nous ne pourrions rien faire contre les Ferrari. Elles étaient juste trop rapides. Q: Avez-vous apprécié de piloter lors de cette course? JPM: La voiture n'était pas trop mal équilibrée, mais je n'étais pas assez rapide. Q: Après le problème dans les stands, vous sentez vous heureux d'être second? JPM: Oui et non. Ce n'était pas un gros problème. J'ai réussi à m'arrêter très vite. Dès que le mécanicien est tombé devant moi, j'ai réussi à arrêter la voiture. C'est une chance que j'avais encore ma main sur l'embrayage et que je n'ai pas calé, ça c'est donc bien passé. Q: David, est-ce vraiment plus que vous n'espériez pour ce week-end? David Coulthard: Oui, je pense que lorsque nous parlions vendredi, j'ai dit que je ne m'attendais pas à ce que soit un circuit facile pour nous, et je savais que le seul moyen d'avoir un podium, ou de rêver d'un podium, serait que les autres voitures aient des problèmes de fiabilité. Je suis heureux d'avoir bénéficié de cela, et j'ai eu une bataille intéressante très tôt avec Jenson. Et c'était tout. C'était la seule excitation de la course. Un peu comme Juan l'a dit, l'équilibre en lui-même n'était pas mauvais, mais je manquais d'adhérence en général. J'ai continué de pousser jusqu'aux cinq derniers tours, et c'était notre course. Q: Parlez-nous de votre manoeuvre de dépassement sur Jenson, qui a semblé absolument parfaite. DC: J'ai vu au tour précédent qu'il semblait sortir large, en sous-virage, dans le virage 1, et j'étais trop loin pour prendre un avantage sur lui. J'ai donc essayé d'être au plus près de lui lors des deux virages précédents, ce qui aurait dû me rendre un peu moins rapide dans le dernier virage dans des circonstances normales, mais encore une fois, il est sorti un peu large, et j'étais juste assez près pour profiter de son aspiration, et il a été très fair-play et j'ai effectué ma manoeuvre. C'était juste une bagarre au freinage. Q: Dans les derniers tours, vous étiez en train de vous rapprocher de Juan Pablo. Que vouliez-vous essayer? DC: Arriver derrière lui et faire: "Boo!". Non, nous devons développer notre voiture, et continuer de pousser dans tous les tours, pour essayer de comprendre. C'était aussi bien une session d'essai qu'une course, parce que nous ne sommes pas assez compétitifs, et qu'il faut continuer jusqu'au dernier tour. Jusqu'à ce que l'équipe me demande de lever le pied, et d'être prudent, car je ne pourrai jamais le rattraper. Je poussai et lui probablement non, car il était trop loin de Michael, et six secondes devant moi. source: DailyF1.com
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