Grand Prix d' AutricheSpielberg - Conférence de presseDimanche 12 Mai 200216h35
1
Michael Schumacher
(Ferrari F2002) en 1h33'51"562
2
Rubens Barrichello
(Ferrari F2002) à 0'00"182
3
Juan Pablo Montoya
(Williams FW24-BMW) à 0'17"730 L'interview des trois premiers de la courseA-
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Question: Rubens, est-ce que cela a été difficile de prendre la décision de s'écarter dans le dernier tour?
Rubens Barrichello: Je pensais avoir l'expérience de ça, mais cela n'a pas été facile. Je ne plaisante pas, on m'a demandé de le faire, je ne dois rien en dire, je pense que c'est une décision d'équipe. Je viens juste de signer un contrat de deux ans avec eux, et je pense que je dois le respecter. Q: Mais comme pilote, vous devez ressentir un pincement au coeur. Vous n'avez gagné qu'une course jusqu'à présent. Est-ce très difficile? RB: Je traverse actuellement une très bonne période de ma vie. Je deviens une meilleure personne, un meilleur pilote, il n'y a donc pas de raison de discuter. Je pense que ma détermination me permettra d'obtenir d'autres victoires, et c'est ce que je recherche, point. Nous l'avons vu quand Michael m'a donné le trophée, c'est le trophée que je vais ramener à la maison et je suis heureux de cela. Q: Sur une note plus positive, c'était encore une fois une très bonne stratégie de Ferrari. Au Brésil, nous pensions tous que vous alliez vous arrêter deux fois, vous ne vous êtes arrêtés qu'une fois, et ici, évidement, vous aviez prévu deux arrêts. Encore une fois, bon travail de Ross Brawn et de l'équipe... RB: Fantastique, et la voiture a fonctionné parfaitement bien. Ce n'est pas seulement la voiture et le moteur, ce sont aussi les pneus. Les pneus sont vraiment bons, et nous avons pu mener la course entière. Cela a vraiment été une très bonne course, et je dois remercier l'équipe entière et mes ingénieurs, parce que la voiture se comportait de manière fantastique. J'attaquais en douceur, je ne devais pas me battre avec la voiture, et le seul moment où j'ai fait attention, c'est après le safety-car, car les freins et les pneus étaient vraiment froids. Le reste était vraiment bon. Q: Michael, ce succès en Autriche vous permet d'avoir gagné sur tous les circuits, mais il semble évident que vous n'éprouvez aucune joie à cette victoire. Michael Schumacher: Oui, c'est évident. Comme Rubens l'a souligné, c'était une décision d'équipe. La saison dernière, j'étais mêlé à cette décision, parce que je sentais le championnat plus serré que cette année. Cette année, je n'ai jamais pensé à cela, et avant la course, on me l'a demandé, et j'ai répondu que je ne croyais pas qu'il y aurait une telle stratégie de course. Et soudainement, on m'a dit à la radio qu'il allait s'écarter, et oui, je ne suis pas content de cela. Je pense qu'aucun d'entre nous n'est honnête, mais nous devons voir que c'est l'ambition de l'équipe, et que l'ambition de l'équipe est de gagner le championnat, et que nous devons l'assurer, parce que nous ne pouvons pas savoir ce qui va arriver lors des prochaines courses. Cependant, je dois remercier Rubens, car il a fait une course fantastique. Q: Qui a pris cette décision? MS: En final, cela revient à Ferrari, et évidemment, en haut se trouve Mr Montezemolo, puis Mr Todt, et ainsi de suite. Qui est la dernière personne, je n'en sais rien, mais croyez-moi, l'équipe investit beaucoup d'argent pour un objectif, et imaginez qu'à la fin de la saison nous n'ayons pas assez de points, nous aurions l'air stupide, non? Nous avons toujours eu cette philosophie, et je pense que chacun le sait. Certaines personnes l'apprécient, d'autres pas. Comme je l'ai dit, je suis désolé, et je ne suis pas favorable à cela, mais vous ne pouvez jamais savoir ce qui va se passer à la fin de l'année. Je suis sûr que, de la manière dont Rubens a piloté aujourd'hui, il aura d'autres opportunités cette année d'assurer les victoires, et je lui ai dit sur le podium que j'espérais que le championnat serait bientôt fini pour que nous puissions avoir de vraies courses. Q: Juan Pablo, une course riche en évènements, et un accident effrayant à la fin du premier safety-car. Peut-être pouvez-vous nous en parler? Juan Pablo Montoya: Je n'ai pas vraiment vu grand chose. Je tournais, j'étais bien à l'intérieur de Sato, et soudainement une Sauber est venue de la droite, il y a eu un énorme carambolage, et j'ai pensé que j'étais très chanceux. Cela a fait ma course, parce que ma stratégie était sur des pneus durs, et au début de la course, nous n'avions pas la cadence nécessaire. Q: Il semble que lors de votre arrêt vous n'avez pas changé vos pneus? JPM: Oui, ils étaient bons. Q: Cela dit, les deux safety-cars vous ont probablement aidé a dépasser Ralf. JPM: Oui, c'est cela qui a fait la course. Ralf était un peu plus rapide après sa sortie des stands, mais j'avais réussi à effectuer quelques tours rapides avant l'arrêt, et c'était suffisant. Q: Rubens, maintenant vous êtes tourné vers Monaco? RB: Oui. Monaco est une course à domicile pour moi donc j'aime être là-bas, et ce sera combatif. C'est la meilleure année de ma carrière, je vais donc saisir les opportunités, et conduire rapidement, c'est sûr. Q: Et si nous avons à nouveau la même situation, lors du dernier tour, vous êtes devant, lui derrière, vous le laisserez encore passer? RB: Nous verrons. C'est une affaire interne, ce n'est plus à nous d'en parler maintenant. source: DailyF1.com
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