Grand Prix de MonacoMonaco - Conférence de presseDimanche 26 Mai 200216h50
1
David Coulthard
(McLaren MP4/17-Mercedes) en 1h45'39"055
2
Michael Schumacher
(Ferrari F2002) à 0'01"050
3
Ralf Schumacher
(Williams FW24-BMW) à 1'17"450 L'interview des trois premiers de la courseA-
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Question: David, on dirait que cela a été un après-midi difficile, mais très satisfaisant, j'en suis sûr.
David Coulthard: Oui, je pense en effet que c'est l'une de ces courses où c'est seulement une fois arrêté que vous réalisez combien cela a été chaud et difficile, mais en effet, durant la course, je dois remercier mon entraîneur Andy Matthews, parce que je me sentais très bien. Ok, je n'avais pas à attaquer à cent pour cent, mais j'étais assez proche des 99 pour cent sur l'ensemble de la course, et je dois encore dire que lorsque je suis sorti de la voiture, j'étais en sueur, c'était donc une course difficile, c'est sûr. Q: A ce sujet, vous aviez votre visière ouverte par moment, n'est-ce pas? DC: J'avais ma visière comme cela durant toute la course, pour avoir un peu d'air frais. L'avantage de ne pas être derrière d'autres voitures est que vous n'avez pas à vous inquiéter des débris. Mais évidemment dans beaucoup de course cette année, j'ai dû l'avoir complètement fermée. Q: Avez-vous fait quelque chose de spécial lors du départ? DC: Je pense juste que les programmeurs ont travaillé très dur, et nous avons des améliorations depuis le début de la saison. Evidement, sur quelques courses du début de saison, nous avons été battus au moment du départ, et nous nous sommes concentrés sur cela. Vous faites tout le travail en qualification, mais si vous perdez une place au premier virage, cela coûte cher. Ils ont fait de grands pas en avant, et sont tous confiants, par rapport à ce qu'il s'est passé en Autriche, c'est pourquoi j'ai pu mener au premier virage. Donc tout ce que j'avais à faire, c'était mettre mon doigt sur le bouton et espérer que tout se passe bien. Q: Cela n'a pas toujours été comme ça... DC: Malheureusement non. Cela n'a pas fonctionné l'année dernière, donc je devine que c'est l'enseignement d'avoir dû partir en fond de grille l'an passé. Q: Après cela, l'allure a été incroyable, vous étiez sous pression pendant toute la course? DC: Oui, comme vous l'avez vu, durant les premiers tours j'avais creusé un petit écart, puis mes pneus ont "bullé", c'était incroyable, et j'ai pensé que ca allait me poser un gros problème. J'ai ralenti, je pense de deux ou trois secondes au tour, et une fois nettoyés, ils sont redevenus normaux. Et oui, comme vous l'avez dit, j'ai dû continuer à pousser. C'est le genre de circuit où vous pouvez avoir l'impression d'un peu tout contrôler, et ensuite faire juste une petite erreur, qui vous emmènera sur la barrière. Heureusement, je n'ai pas fait vraiment d'erreur, à l'exception de la chicane, où il y a un peu de place pour en faire une, et j'ai juste touché un rail durant la course à la Piscine, et de toute façon, c'était une course parfaite. Q: Avez-vous paniqué à propos de la fumée? DC: J'ai dit à la radio que je sentais une petite perte de puissance, et juste après, j'ai vu un peu de fumée, mais les ingénieurs m'ont dit qu'ils ne pouvaient rien voir... ou ce qu'ils m'ont dit en effet, c'est qu'il n'y avait pas de problèmes, donc cela signifie qu'ils pouvaient voir quelque chose mais qu'ils ne pensaient pas que c'était un problème... Puis cela a semblé se calmer, donc c'était bon. Il n'y avait pas tant de fumée que ça. Q: A propos du trafic, cela s'est mal passé? DC: Je pense que j'ai probablement eu le pire. J'ai perdu du temps à chaque fois que je prenais un tour à ceux qui était derrière moi. C'est toujours difficile ici. Certains choisissent de prendre leur temps avant de vous laissez passer, mais ça sera toujours comme ça à Monaco, et je pense que je me serai plain un peu plus si j'avais fini second. J'apprécie juste le fait que nous avons gagné le Grand Prix, parce que évidemment cette saison semble très difficile, et nous avons senti que c'était notre meilleure chance. Tout a fonctionné pour nous, je vais donc juste apprécier ce moment. Q: Michael, le trafic était pire pour vous? Michael Schumacher: Non. Je pense que les autres ont fait du bon travail aujourd'hui, en s'écartant de la trajectoire. C'était très bien. Q: Comment était votre allure en début de course? MS: C'est typique de Monaco, quand vous savez que vous êtes un peu plus rapide, mais qu'il n'y a pas d'autre voie. Vous devez juste être patient. Q: Avez-vous arrêté de suivre la voiture devant vous, ou avez-vous pris votre propre trajectoire? MS: Vous devez faire ce qui est nécessaire. Parfois vous suivez votre propre trajectoire, parfois vous suivez celui qui est devant vous. Q: Vous deviez être hypnotisé tours après tours? MS: Pas vraiment, parce que j'étais un peu entraîné à regarder Juan. Il frôlait les rails, s'en écartait. Il conduisait un peu à la limite. J'ai même parfois pensé qu'il était tellement proche qu'il allait rentrer dans quelque chose, et que si je restais trop près de lui, cela pourrait être un problème. Mais cela n'a pas été le cas, il a gardé sa concentration, mais nous n'étions pas assez rapides tous les deux pour nous rapprocher de David. Q: Comment était la voiture aujourd'hui? MS: Bien. Sans problème. Q: Avez-vous été prévenu à propos de la fumée dégagée par David? MS: Je pouvais la voir. J'en ai en effet parlé à l'équipe. Q: Quelle a été votre réaction. Avez-vous pensé qu'il n'irait pas loin? MS: Pas nécessairement. Vous l'avez déjà vu dans d'autres circonstances. Cela ne signifie pas forcément que cela va mal se passer, mais c'est évidemment une possibilité, et vous devez regarder s'il n'y a pas d'huile sur le circuit. On n'est jamais sur de ce qui va se passer. Q: Ralf, une troisième place ici. Je crois que vous avez déclaré en allemand que vous aviez un sort ici. Ralf Schumacher: Je n'ai en effet jamais terminé ici en Formule Un. La dernière fois que j'ai fini une course à Monaco, c'était en Formule 3, je pense que c'était en 1994 ou 1995, je ne sais plus. Donc je suis très heureux d'être là. Q: La voiture était-elle bonne? RS: La voiture était agréable à conduire. Evidemment pas assez rapide aujourd'hui, mais c'était l'une des courses les plus difficiles pour nous. Nous nous sommes améliorés. Comparé aux deux dernières années, nous sommes un peu mieux. Nous avons eu une température de pneu élevée et inattendue, c'est pourquoi nous étions bien très tôt, puis j'ai eu ce problème avec l'autre train donc j'ai dû revenir encore. Mais je suis encore troisième, et c'est bien. Q: Avez-vous mis beaucoup de pression sur votre frère en début de course? RS: Pas vraiment. J'ai vu qu'il attaquait Juan, et je suis juste resté derrière, parce que vous ne savez jamais ce qu'il peut se passer. J'ai pensé que je devrais laisser un peu d'espace entre nous, parce que c'est parfois spectaculaire ce que Juan fait. C'est pourquoi je suis resté en arrière, et j'ai économisé de l'essence. source: DailyF1.com
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