Grand Prix d'Italie

C'est sous la pluie que le week-end du Grand Prix d'Italie est lancé sur l'autodrome de Monza. Comme à Spa, plusieurs pénalités vont être dispensées pour des changements de moteurs, et l'on sait déjà que Max Verstappen, Pierre Gasly et Lando Norris partiront du fond de grille dimanche.

Du côté de Ferrari, comme prévu, Sebastian Vettel et Charles Leclerc embarquent une nouvelle spécification du bloc italien, afin de gagner quelques chevaux devant le public acquis à sa cause, mais aucune pénalité n'est engagée puisque les deux sont encore dans leur quota.

La séance, largement perturbée par une piste froide et humide, a été dominée par Charles Leclerc, qui a signé un temps de 1'27"905 en pneus médiums en toute fin de séance, devant les McLaren de Carlos Sainz et Lando Norris.

Des chronos qui ne veulent pas dire grand chose, à près de dix secondes du record de la piste. Hamilton est quatrième devant Albon, Kvyat, Verstappen, Vettel, Bottas et Gasly. Daniel Ricciardo est 13ème, deux places devant Nico Hülkenberg, tandis que Romain Grojean est 16ème.

De nombreux drapeaux rouges sont venus émailler la séance. Le premier a été sorti après que Kimi Räikkönen est allé taper, sans gravité, les barrières de la Parabolica, le fameux dernier virage du circuit de Monza. Son Alfa Romeo n'a été que peu endommagée, et il a pu reprendre la piste en fin de séance.

Le second a été déployé après une sortie de piste à la chicane Ascari de Sergio Pérez, qui est allé percuter les rails avec l'avant puis l'arrière de sa Racing Point, endommageant la monoplace assez sérieusement, mais le Mexicain est sorti rapidement par ses propres moyens de la monoplace.

Enfin, c'est pour un tête-à-queue de Gasly que le troisième a été brandi, même si le Français n'était pas bloqué, mais que sa monoplace était posée sur les vibreurs 'saucisse' du premier virage.