Grand Prix de Hongrie
Tout savoir sur... la course
En bref |
Onzième manche du Championnat du monde 2017 de F1. |
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Dates: 28, 29 et 30 juillet. Lieu: Hungaroring, Budapest. |
Engagés: 20. Qualifiés: 20. Partants: 20. Classés: 17. |
Conditions atmosphériques: ciel ensoleillé. 30°C dans l'air, 55°C sur la piste et 36% d'humidité. |
Affluence: environ 199 000 spectateurs sur les trois jours. |
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Le Grand Prix |
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Année de création du Grand Prix: 1986. |
Editions disputées à ce jour: 31 (toujours sur le même circuit). |
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Heure de départ: 14h. |
Distance: 4,381 km x 70 tours, soit 306,630 km au total. |
Décalage entre les lignes de départ et d'arrivée: -40 m. |
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Les records |
Pole position |
Meilleur tour |
1'18"773 (moy. 200,216 km/h) par Sebastian Vettel (Red Bull RB6-Renault) en 2010. |
1'19"071 (moy. 199,461 km/h) par Michael Schumacher (Ferrari F2004) en 2004. |
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Le podium 2016 |
P |
N° |
Pilote |
Châssis-Moteur |
Pneu |
Temps |
Moyenne |
1 |
44. |
Lewis Hamilton |
Mercedes F1 W07 |
Pirelli |
1h40'30"115 |
183,059 km/h |
2 |
6. |
Nico Rosberg |
Mercedes F1 W07 |
Pirelli |
+ 0'01"977 |
182,999 km/h |
3 |
3. |
Daniel Ricciardo |
Red Bull RB12-TAG Heuer |
Pirelli |
+ 0'27"539 |
182,227 km/h |
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Les faits de course |
Le bel élan de Mercedes stoppé de plein fouet. Après quatre Grands Prix sans victoire, Sebastian Vettel a repris sa marche en avant en Hongrie en s'imposant devant son coéquipier Kimi Räikkönen. Un Finlandais que l'Allemand pourra remercier chaleureusement tant il aura joué à merveille son rôle de lieutenant. D'abord serein leader, Vettel a en effet commencé à connaître des problèmes avec sa direction - celle-ci tirant sur la gauche - au bout d'une trentaine de tours. Mais le leader du championnat a pu s'appuyer sur un Räikkönen parfait chien de garde pour le préserver de la menace du Britannique, incapable d'attaquer la Ferrari du Nordique sur ce circuit si particulier, où un dépassement est presque aussi impossible qu'à Monaco.
46ème tour de course. Ostensiblement, Valtteri Bottas s'arrête quasiment au bout de la ligne droite des stands pour laisser passer Lewis Hamilton. Plus rapide, le Britannique se sent alors capable d'aller bousculer les Ferrari en tête. Avec cette promesse exprimée à la radio: s'il échoue, il rendra sa place au Finlandais. Vraiment? Aussi surprenant cela puisse paraître, la réponse est oui. Dans le dernier tour, alors qu'il avait rendu la main pour s'attaquer à la Scuderia, Hamilton freinait et rendait sa place sur le podium à un Bottas pourtant apparu en retrait. Un geste de grande sportivité, mais qui pourrait, qui sait, avoir de grandes conséquences sur la course au titre, où le Britannique accuse désormais 14 points de retard sur Vettel.
Il n'y a désormais plus un Grand Prix qui se déroule sans qu'éclate un conflit entre coéquipiers. Après Force India qui a vu Esteban Ocon et Sergio Pérez se déchirer à Bakou, après Toro Rosso qui a subi de plein fouet l'inimitié entre Daniil Kvyat et Carlos Sainz à Silverstone, place désormais à un psychodrame chez Red Bull. Dès le premier tour, Max Verstappen, en perdition au freinage, trouvait un appui inespéré avec la monoplace de... son coéquipier Daniel Ricciardo. Seul problème, en le percutant, le Néerlandais perforait le radiateur de l'Australien qui ne parcourait guère plus que quelques mètres supplémentaires avant de partir en tête-à-queue et d'immobiliser sa Red Bull. K.O. pour le compte. Quelques minutes plus tard, Verstappen écopait d'une pénalité de dix secondes. Une sanction logique aux yeux de Ricciardo: "Il est puni, c'est normal. Dix secondes pour lui, deux heures pour moi, c'est terriblement frustrant. C'est une énorme erreur de sa part. Il a absolument voulu me battre et voilà où nous en sommes."
Un week-end cauchemardesque pour Romain Grosjean. Jamais dans le coup sur le Hungaroring, la Haas a souffert en qualifications samedi (15ème), avant de toucher le fond ce dimanche en course. Dès le premier tour, le Français avait le malheur de toucher la Renault de Nico Hülkenberg, ce qui le faisait plonger au classement. Mis hors de cause par les commissaires, Grosjean butait alors derrière la Williams de Lance Stroll. Loin des points, à la 16ème place. Et le Français buvait le calice jusqu'à la lie après son arrêt aux stands, lorsqu'il devait immobiliser sa monoplace lors de son tour de relance en raison d'un pneu mal fixé. La fin du calvaire pour lui. Pour Esteban Ocon, la valse hongroise fut à peine plus enjouée avec une 9ème place sans grand relief. |
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