Grand Prix de HongrieBudapest - Conférence de presseDimanche 19 Août 200116h45
1
Michael Schumacher
(Ferrari F2001) en 1h41'49"675
2
Rubens Barrichello
(Ferrari F2001) à 0'03"363
3
David Coulthard
(McLaren MP4/16-Mercedes) à 0'03"940 L'interview des trois premiers de la courseA-
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Question: Michael, toutes nos félicitations, c'est votre septième victoire de la saison et vous égalez le record avec cette 51ème victoire et c'est votre quatrième titre de champion. Que ressentez-vous?
Michael Schumacher: Je parlais avec l'équipe durant le long tour de décélération et j'avais du mal à trouver les mots justes. Dans ces moments-là, je ne suis probablement pas un mauvais pilote mais je suis une personne qui ne trouve pas ses mots à certains moments et vous devrez me pardonner. Ce fut un très beau week-end, je ne peux pas dire grand chose de plus. Nous avons fait le maximum de ce qu'il était possible de faire. J'étais arrivé ici, en ayant un mauvais pressentiment et je ne sais pas pourquoi. J'ai d'ailleurs dit à Jean "je ne pense pas que cela arrivera ce week-end". Mais nous avons fait la pole, la victoire, j'égalise aussi le record des 51 victoires d'Alain, et je suis champion pour la quatrième fois. C'est un peu beaucoup pour moi. Je veux simplement dire que c'est une réussite fantastique, mais la manière dont cela est arrivé rend cela si fantastique parce que l'équipe autour de nous, Rubens et moi, vous ne pouvez pas imaginer à quel point les gars sont extraordinaires. Nous sommes ensembles durant les bons moments et particulièrement dans les moins bons. Je les aime tous, et c'est très agréable de travailler avec eux. En fait aujourd'hui c'est leur victoire, et je leur suis plus que reconnaissant. Q: Pouvez-vous comparer ce championnat avec les trois autres? MS: Vous voulez toujours faire des comparaisons. Je ne pense pas que ce soit important actuellement. Je pense que nous voulons savourer celui-ci, chaque championnat est différent, et chaque victoire est différente. C'est toujours quelque chose de très spécial de remporter un GP et un championnat encore plus. Q: Rubens, vous devez être très fier de votre saison qui a vu Ferrari remporter le titre des constructeurs? Rubens Barrichello: Je le suis, je le suis. J'ai fait une saison magnifique. Je suis très fier d'être l'équipier de Michael et de prendre part à la fête. Je pense que c'est une fête fantastique, je pense que c'est une fantastique réussite. Je ne pense pas que ce soit une simple coïncidence que lorsque j'ai rejoint l'écurie Ferrari nous nous sommes mis à gagner. C'est quelque chose dont je suis très fier, très fier de travailler avec eux. Q: Avez-vous été surpris de retrouver David Coulthard devant vous après votre premier ravitaillement, et ensuite de le repasser à la suite du second arrêt? RB: Mes sentiments étaient mélangés. La première fois, j'étais tellement déçu de le voir passer devant moi et la seconde fois, j'étais tellement heureux. Je pense que c'est la même chose pour David mais inversé. Heureusement pour moi, cela s'est bien passé. J'ai pris un merveilleux départ. Le premier train de pneus était un peu difficile, il a pu se rapprocher très près de moi, je pense qu'il a fait un excellent tour avant de rentrer aux stands, soit son ravitaillement a été plus rapide que le mien, et c'est comme ça que David a pu me doubler. Par la suite, je me suis donné au maximum afin de reprendre l'avantage. En sortant des stands la deuxième fois, j'ai été capable de faire un tour très rapide et je l'ai repassé. Je suis vraiment très content de cette issue. Q: David, vous avez tout essayé pour rester dans la course au championnat, mais ça n'a pas marché. Comment s'est passée votre course? David Coulthard: C'était un gros désavantage d'être à l'intérieur au départ puisque Rubens m'a dépassé très vite, et Michael a pris la tête de la course dès le premier virage. Dès ce moment-là, j'ai compris que ce serait très difficile pour moi. J'ai pu rester au contact de Rubens et cela me laissait l'espoir de pouvoir le dépasser lors des ravitaillements. Etant donné la quantité d'essence que j'avais embarquée au départ, j'étais quasiment sûr qu'il allait s'arrêter avant moi. Par la suite, tout s'est déroulé un peu comme Rubens l'a dit avant moi. J'avais un peu de mal à bien utiliser mes pneus. Je ne sais pas à quel moment, si c'est pendant le tour d'entrée aux stands, le ravitaillement en lui-même, ou le tour de sortie, que cela c'est joué. De toute façon, je ne pouvais pas viser mieux que la seconde place aujourd'hui. C'était le jour de Michael, il est Champion du monde et je le félicite. Je lui recommande maintenant de prendre quelques vacances lors des quatre derniers GP de la saison. Q: Pour ces quatre dernières courses vous serez trois pour la place de dauphin, vous, Rubens et Ralf. Quelle importance cela a-t-il pour vous de terminer à la seconde position au championnat? DC: Aucune valeur à mes yeux. Je ne suis intéressé que par la victoire. Cela ne fait aucune différence pour moi que je finisse deuxième, troisième, quatrième ou ailleurs. L'essentiel c'est la performance à chaque course, c'est de se donner à 100%, ce que je fais toujours. Ce sera donc notre seul objectif et je ne pourrai pas faire mieux. Malheureusement, il n'y a pas que vos performances personnelles qui décident de votre position au championnat. Q: Alors Michael, vous avez prévu une fête ce soir? MS: Rien n'a été prévu mais je suis sûr que nous allons improviser quelque chose, je ne sais pas au juste. Nous trouverons bien quelque chose à faire, je ne sais pas quoi encore mais je suis sûr que ce sera bien arrosé. source: DailyF1.com
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