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Grand Prix d'Allemagne

Hockenheim - Conférence de presse

Dimanche 29 Juillet 2001
16h20
R. Schumacher (Williams)
1 Ralf Schumacher
(Williams FW23-BMW)
en 1h18'17"873
R. Barrichello (Ferrari)
2 Rubens Barrichello
(Ferrari F2001)
à 0'46"117
J. Villeneuve (BAR)
3 Jacques Villeneuve
(BAR 003-Honda)
à 1'02"806

L'interview des trois premiers de la course

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Question: Ralf, félicitations, vous triomphez à domicile. Quel est votre sentiment?
Ralf Schumacher: J'ai toujours été malchanceux ici. Je n'y ai jamais réussi un Grand Prix ici en Allemagne, et là j'avais tous les éléments pour gagner. C'est fabuleux.

Q: Juste après que votre coéquipier Juan Pablo Montoya ait eu son problème, vous avez pris la tête de la course. Il a repris la piste et puis ensuite son moteur a explosé. Votre équipe vous a-t-elle dit que c'était arrivé, de surveiller quelque chose, peut-être de ralentir s'il le fallait ou bien vous a-t-elle dit "continue ta course"?
RS: Eh bien, déjà avant le week-end, nous savions que nous étions dans une zone délicate du moteur. Et durant la course, lorsque Juan Pablo a abandonné, j'étais déjà un peu prudent. On fait évidemment tout ce qu'il y a à faire pour éviter ça, pour d'ores et déjà sauver le moteur, car je sais à quel point la course est longue et difficile pour les moteurs. Et cela a payé à la fin de la course. Et après cela, l'équipe m'a dit aussi, "ralentis encore" et c'était facilité par le fait que Rubens ne pouvait plus attaquer aussi autant qu'auparavant. Donc ce fut parfait, en fait.

Q: Rubens, vous vous êtes élancé avec une stratégie à deux arrêts. Pensez-vous qu'elle aurait pu mener un pilote à la victoire aujourd'hui?
Rubens Barrichello: Eh bien, en pensant que les deux pilotes de tête étaient à un autre niveau de performance, je crois que la meilleur place que je pouvais espérer, ou réaliser, était la 3ème, parce qu'à la base ils étaient très rapides. Je crois que cela a payé pour être honnête avec vous, car j'étais le seul dans cette course à le faire. Cela m'a pris du temps à dépasser David. Il a été correct, mais peut-être m'a-t-il un peu trop serré. Il perdait beaucoup de temps à chaque tour. Je ne sais pas à quel jeu il jouait, car nous voulions tout deux aller de l'avant et nous perdions pratiquement 3 secondes au tour. Donc j'espérais bien terminer. Si Michael avait été là, je ne sais pas si j'aurais pu... je l'aurais fait. Mais dans tous les cas je pense c'était quelquechose que j'espérais.

Q: En parlant de vos manoeuvres de dépassement sur David, vous avez tenté de le faire 2 fois, mais chaque fois, les deux fois dans l'extérieur du stadium. Quel confiance aviez-vous en prenant cette trajectoire de bien passer le virage?
RB: Eh bien nous nous connaissons depuis le temps de la F3. Je crois que nous avons du respect l'un envers l'autre. Cela n'affecte en rien de prendre l'extérieur. Il ne m'a laissé que ce côté. Et d'une certaine manière il a été sympa avec moi du fait de Silverstone l'année passée, donc il me fallait passer à l'extérieur.

Q: Jacques, votre second podium en 2001. Vous êtes pourtant parti d'en dehors du top 10 aujourd'hui. Vous êtes complètement surpris?
Jacques Villeneuve: Je suis surpris d'être sur le podium. J'espérais être dans les points et je me disais que j'aurais besoin d'un peu de chance pour y être, mais être sur le podium est formidable. Nous n'avons pas été très compétitifs tout le week-end, mais ce matin, de façon surprenante dans le warm-up, après quelques changements sur la voiture, elle était vraiment, vraiment compétitive avec du carburant à bord. Donc nous savions que nous avions des chances de faire une bonne course, et le premier... les deux départs se sont bien déroulés, mais ensuite, Olivier étant sur une autre stratégie, il devait aller plus vite, et quand il s'est rapproché de moi, je l'ai laissé passer, donc il a pu jouer avec Jarno un petit peu, et comme je l'espérais, Jarno est sorti, donc j'ai simplement essayé de rester dans le rythme d'Olivier, afin qu'il puisse m'emmener vers l'avant.

Q: En parlant du départ de la course, nous en avons eu deux évidemment aujourd'hui, que pensez-vous du premier départ où Michael a semblé être très lent par rapport au paquet?
JV: Je n'ai pas vu ce qui est arrivé, mais j'ai été surpris par les drapeaux rouges, parce que nous avions déjà passé les moments terribles, la piste était alors propre. Le moment le plus dangereux était en fait celui du départ. Je ne m'y attendais pas. J'étais donc vraiment vraiment surpris.

Q: Merci beaucoup. Ralf, vous avez gagné ici à Hockenheim, la prochaine course est au Hungaroring, un circuit d'un type très différent. Y a-t-il des chances de voir une seconde victoire Williams consécutive, parce que vous en avez besoin, vous êtes à 44 points de Michael avec 50 points encore à jouer?
RS: Quand nous en arrivons à la question du championnat, je crois que ça n'est pas tellement important. Mais tout de même nous allons tenter d'être compétitif en Hongrie mais cela va être difficile pour nous. C'est un circuit à hauts appuis et d'habitude nous souffrons un peu sur ceux-là. Mais nous verrons, nous avons deux semaines pour développer et apporter du nouveau matériel en Hongrie, et nous verrons si cela peut payer.
source: DailyF1.com
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