Grand Prix du BrésilSão Paulo - Conférence de presseDimanche 01 Avril 200121h40
1
David Coulthard
(McLaren MP4/16-Mercedes) en 1h39'00"834
2
Michael Schumacher
(Ferrari F2001) à 0'16"164
3
Nick Heidfeld
(Sauber C20-Petronas) à 1 tour L'interview des trois premiers de la courseA-
A
A+
Question: David, on vous a vu sauter dans tous les sens sur le podium. Cette victoire doit représenter énormément pour vous. Mais parlez-nous un peu de votre dépassement sur Michael.
David Coulthard: C'étaient des conditions terriblement difficiles, notamment quand on était dans le trafic, et honnêtement, on ne voyait rien de la voiture de devant. Il fallait donc faire confiance aux autres pilotes pour qu'ils restent à fond. Je pense que Michael a un peu levé le pied dans un virage précédant la ligne droite et ensuite, c'était bien plus facile de le doubler. Nous avions prévu des conditions météo changeantes et on avait donc un compromis sur la voiture pour être bien sur piste mouillée. Même si nous avons eu quelques difficultés au début lorsque la piste était sèche, après la voiture se comportait très bien sur le mouillé. Je dois un grand merci à l'équipe. Q: A la mi-course, avant d'avoir dépassé Michael, vous étiez troisième derrière Juan Pablo Montoya et Michael. Quelle était votre stratégie. Est-ce que vous saviez qu'il allait pleuvoir? DC: Je priais pour que la pluie arrive parce que nous avions décidé avec mes ingénieurs d'avoir des réglages adaptés pour piste mouillée. Nous avions des bulletins météo réguliers nous annonçant qu'il y avait de plus en plus de chances que la pluie arrive, et je ne voulais pas être celui qui allait encore pâtir de ces conditions. Je ne voulais pas être le premier à m'arrêter aux stands, j'ai attendu que Michael le fasse. J'ai pu dépasser Michael assez facilement. Je pense que mes ingénieurs Phil, Mark et tous les autres ont fait un boulot remarquable pour le set-up de la voiture. C'est vraiment très satisfaisant pour l'équipe de remporter cette victoire. J'ai eu un peu de chance, car Montoya était vraiment très rapide, mais je savais que sous la pluie, nous aurions une bonne voiture. Q: Félicitations, David. Michael, pouvez-vous nous raconter ce qui s'est passé après que la voiture de sécurité se soit écartée au deuxième tour, quand Montoya vous a dépassé. Michael Schumacher: C'est très simple. Il était plus rapide que nous en ligne droite. Le problème ici est qu'il y a une très longue ligne droite entre le dernier virage et la ligne de départ. Il faut donc laisser beaucoup de temps à la voiture de sécurité pour s'écarter, avant de pouvoir reprendre son élan. A cause de ce dernier virage, les gars derrière peuvent rester très près de vous et ensuite, il leur est très facile de passer en tête au freinage du premier virage. Même si je pensais avoir suffisamment d'avance sur lui pour pouvoir le maintenir, il a dû freiner extrêmement tard, il a très bien manoeuvré et il m'a fait virer au large, ce qui est tout à fait normal dans des conditions de course. Nous nous sommes un peu touchés, mais cela ne m'a pas posé de problème. Je pensais pouvoir ensuite le re-dépasser, mais je n'ai jamais été en position de le faire. Q: Plus tard pendant la course, quand la pluie est arrivée, vous avez chaussé des pneus intermédiaires comme vous l'aviez fait en Malaisie. Mais il est vite apparu que vous ne pouviez pas rattraper David. Est-ce qu'il vous est venu à l'esprit de tenter le pari de rentrer aux stands pour chausser des pneus rainurés? Frentzen était en effet très loin derrière vous à ce moment là. MS: Non, on ne pouvait pas chausser des pneus pour piste sèche, c'était bien trop humide. Q: Nick Heidfeld, félicitations. Pour votre première course ici, vous finissez sur le podium, une troisième place pour Sauber, c'est une excellente performance. Vous étiez très très rapide sur le mouillé et vous avez dépassé Jarno Trulli. Est-ce que c'était parce que vous aviez prévu qu'il pleuvrait pendant la course? Nick Heidfeld: Non, nous avions un set-up pour le sec, mais je pense que Jarno était en pneus pluie. Je ne suis pas sûr, mais en le suivant, j'ai eu l'impression que c'était le cas. Un peu plus tôt dans la course, quand c'était très mouillé, il m'a passé, et par la suite, j'étais plus rapide. Q: Ensuite, Heinz-Harald Frentzen, qui était devant, vous s'est arrêté et vous vous êtes donc retrouvé en troisième position. Que signifie ce premier podium de votre carrière? NH: C'est assez incroyable pour moi, et je suis vraiment très heureux pour l'équipe qui a travaillé très dur pour arriver à un tel résultat. Honnêtement, je ne réalise pas encore, car pour moi, me retrouver sur un podium est vraiment surprenant. Q: David, trois courses et Michael mène au championnat avec 26 points, et 6 points d'avance sur vous, alors que votre équipier Mika Häkkinen n'a marqué qu'un point. Est-ce que cela change votre position au sein de l'écurie McLaren? Est-ce que vous pensez qu'ils vont tout miser sur vous pour le prochain GP de Saint-Marin? DC: Vous savez, je pense que l'équipe fournira deux voitures équivalentes aux deux pilotes quoi qu'il arrive, donc je ne pense pas que cette question soit à l'ordre du jour. Je pense également que l'on tient compte de la position au Championnat à la fin de la saison et non pas au début. La route est encore longue et il y a encore beaucoup de travail à faire. Mais je suis très heureux d'avoir pu décrocher ma dixième victoire ici. C'est l'anniversaire de ma soeur. Elle m'avait demandé de gagner à cette occasion, c'est donc le meilleur cadeau que je pouvais lui offrir. Je suis vraiment super heureux. C'est le sentiment le plus fort que j'ai éprouvé lors d'une victoire en GP. source: DailyF1.com
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