Grand Prix du Japon
Tout savoir sur... la course
En bref |
Dix-huitième manche du Championnat du monde 2022 de F1. |
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Dates: 07, 08 et 09 octobre. Lieu: Circuit international de Suzuka. |
Engagés: 20. Qualifiés: 20. Partants: 20. Classés: 18. |
Conditions atmosphériques: pluie. 16°C dans l'air, 19°C sur la piste et 91% d'humidité. |
Affluence: environ 94 000 spectateurs le dimanche (200 000 sur les trois jours). |
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Le Grand Prix |
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Année de création du Grand Prix: 1976. |
Editions disputées à ce jour: 35 (4 à Fuji et 31 à Suzuka). |
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Fuseau horaire: GMT +9h (+7h de France, heure d'été). |
Heure de départ: 14h, heure locale (07h, heure française). |
Distance: 5,807 km x 53 tours, soit 307,471 km au total. |
Décalage entre les lignes de départ et d'arrivée: -300 m. |
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Les records |
Pole position |
Meilleur tour |
1'27"064 (moy. 240,113 km/h) par Sebastian Vettel (Ferrari SF90) en 2019. |
1'30"983 (moy. 229,770 km/h) par Lewis Hamilton (Mercedes F1 W10) en 2019. |
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Le podium 2019 (dernier GP s'étant déroulé sur ce circuit / 52 tours effectués sur les 53 prévus, soit 301,664 km) |
P |
N° |
Pilote |
Châssis-Moteur |
Pneu |
Temps |
Moyenne |
1 |
77. |
Valtteri Bottas |
Mercedes F1 W10 |
Pirelli |
1h21'46"755 |
221,326 km/h |
2 |
5. |
Sebastian Vettel |
Ferrari SF90 |
Pirelli |
+ 0'13"343 |
220,725 km/h |
3 |
44. |
Lewis Hamilton |
Mercedes F1 W10 |
Pirelli |
+ 0'13"858 |
220,702 km/h |
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Les faits de course |
Le GP du Japon, dix-huitième manche de la saison de Formule 1, a failli faire pire que le GP de Belgique 2021 mais a finalement couronné Max Verstappen, vainqueur à Suzuka, d'un deuxième titre mondial d'affilée après une course de trois heures et 28 tours qui a été arrêtée dans un premier temps après seulement deux tours.
La raison? Un départ chaotique. Sur une piste détrempée, le premier tour s'annonçait houleux et il n'a pas déçu. Si devant, Max Verstappen, auteur de la pole samedi, est parvenu à conserver son bien malgré un meilleur départ de Charles Leclerc, derrière plusieurs voitures sont parties à la faute. Dès le premier virage, Sebastian Vettel, neuvième sur la grille, était envoyé dans le bac à graviers par Fernando Alonso. Quelques instants plus tard, Carlos Sainz partait lui à la faute envoyant sa Ferrari dans le mur alors qu'Alexander Albon était victime d'un problème mécanique. Trois incidents en un tour et une visibilité quasi nulle, la direction de course a alors fait le choix raisonnable d'arrêter la course à la fin du deuxième tour, déjà sous voiture de sécurité à l'issue du premier, avec le drapeau rouge.
Une décision logique. En revanche, celle d'introduire une grue sur la piste alors que des pilotes roulaient encore faisait beaucoup moins sens. Surtout lorsque l'on se rappelle du malheur rencontré par Jules Bianchi en 2014. Ici même à Suzuka. Cela a offert une belle frayeur à Pierre Gasly, aux premières loges lorsque la grue est sortie, qui est d'ailleurs convoqué par les commissaires à l'issue de la course puisqu'il est jugé coupable par ces derniers d'une vitesse excessive sous drapeau rouge. Affaire à suivre mais cela a provoqué de l'énervement chez beaucoup de personnes et notamment chez Fred Vasseur, patron d'Alfa Romeo, et Lando Norris, pilote McLaren.
Une fois la course arrêtée, les pilotes ont alors été propulsés dans une longue phase d'attente. La course a failli reprendre à 07h50, cinquante minutes après le départ initial, mais la pluie a redoublé, forçant la direction de course à se raviser. C'est finalement à 09h15 que le Grand Prix est reparti, plus de deux heures après le premier départ. Sur une piste détrempée, en pneus pluie et derrière la voiture de sécurité, les pilotes ont alors repris la piste. Trois tours plus tard, la voiture de sécurité s'écartait définitivement et lançait la course pour une quarantaine de minutes à 09h23.
Ultra solide sous ces conditions, Max Verstappen s'envolait rapidement devant Charles Leclerc alors que certains tentaient le coup des intermédiaires comme Sebastian Vettel et Nicholas Latifi. Un choix payant pour l'Allemand, sixième à l'arrivée, et le Canadien, neuvième. Les leaders, eux, s'immobilisaient à la fin du sixième tour pour changer leurs gommes. Un changement qui n'a nullement affecté Max Verstappen, intouchable, qui a remporté la course avec plus de vingt-cinq secondes d'avance sur Charles Leclerc. Dans un premier temps. Car le Monégasque, pressé par Sergio Pérez, partait à la faute dans le dernier virage, revenait sur la piste dangereusement et tassait le Mexicain pour franchir la ligne en deuxième position juste devant le pilote Red Bull. A ce moment-là, Max Verstappen n'était pas encore sacré Champion du monde mais deux choses allaient changer la donne.
Premièrement, pour tous les observateurs, la course n'ayant pas été à son terme, les points ne devaient pas être attribués en totalité mais la FIA n'a fait qu'appliquer un règlement qui différencie suspension et interruption. Au Japon, la course n'a pas été suspendue mais interrompue. Si les voitures n'ont couru que 45 minutes à Suzuka, et effectué seulement 28 des 53 tours, la course est cependant considérée comme ayant été allée à son terme. A la différence d'une interruption où, après 3 heures d'arrêt, la course ne peut pas reprendre. Dans ce dernier cas, les points sont attribués au prorata de la distance parcourue. À l'inverse, s'il y a suspension, l'intégralité des points est distribuée.
Deuxièmement, Charles Leclerc était pénalisé de cinq secondes. Le Monégasque passait alors troisième, derrière Sergio Pérez, offrant ainsi le titre mathématiquement à Max Verstappen. Son deuxième d'affilée dans une confusion similaire à Abu Dhabi en 2021. Marque de fabrique. |
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