En naviguant sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies pour vous proposer une navigation optimale et nous permettre de réaliser des statistiques de visites.

En savoir plus Accepter
Vous êtes dans: Accueil » Saisons » Courses 2004 » Grand Prix d'Australie » Conférence de presse

Grand Prix d'Australie

Melbourne - Conférence de presse

Dimanche 07 Mars 2004
06h25
M. Schumacher (Ferrari)
1 Michael Schumacher
(Ferrari F2004)
en 1h24'15"757
R. Barrichello (Ferrari)
2 Rubens Barrichello
(Ferrari F2004)
à 0'13"605
F. Alonso (Renault)
3 Fernando Alonso
(Renault R24)
à 0'34"612

L'interview des trois premiers de la course

A-
A
A+
Question: Michael, au début de ce week-end pensiez-vous que celui-ci allait être parfait pour vous?
Michael Schumacher: Je savais que nous allions être très compétitifs après nos derniers essais à Imola. Etant donné les caractéristiques de cette piste, les développements en cours sur la voiture, je savais que nous allions être très forts. A ce point-là? Non, je ne l'avais pas prévu et cela aurait été plutôt difficile à faire.

Q: Pensez-vous que la météo plus fraîche d'aujourd'hui vous a avantagé?
MS: Peut-être bien. Il serait intéressant de voir comment nos Bridgestone se comporteront sous de plus hautes températures. Je suis persuadé que nous allons découvrir ça à Sepang.

Q: Aucune inquiétude durant la course? Il me semble que vous avez perdu un peu de temps dans le trafic?
MS: Oui, j'ai eu des problèmes avec deux gars qui ont essayé de me faire de la place mais de manière maladroite et j'ai pu les éviter de justesse. Ce fut très serré.

Q: Est-ce qu'ils se sont mal comportés?
MS: Non, non. Cela n'avait rien de méchant. Comme je vous l'ai dit, ils ont voulu me faire une faveur en me laissant la place. Je m'attendais à ce qu'ils accélèrent normalement mais au lieu de ça, ils sont restés sur la trajectoire en ralentissant, freinant même. Ils pensaient que j'allais m'attendre à ça et ce n'était pas le cas.

Q: Depuis combien de temps travaillez-vous sur les départs manuels?
MS: Depuis longtemps. Nous nous sommes préparés durant tout l'hiver à ça et à d'autres choses. Les départs sont très importants.

Q: Rubens, vous avez eu des problèmes avec vos freins. Est-ce que cela vous est arrivé au 35ème tour lorsque vous avez perdu 4,5 secondes?
Rubens Barrichello: Oui, c'est lorsque j'allais ravitailler pour la seconde fois que j'ai connu ces problèmes. Michael et moi étions très proches car il avait eu des problèmes dans le trafic et j'en ai profité pour revenir à une seconde de lui. A ce stade de la course et roulant à cette vitesse, je pense que j'ai eu de petits soucis avec mes freins. Ma pédale devenait de plus en plus longue. Malgré cela, j'ai continué à attaquer car j'avais une possibilité de le dépasser. Lorsque je suis rentré aux stands, les freins ne se sont pas refroidis suffisamment et lorsque je suis reparti, c'était pire qu'avant car ma voiture était plus lourde à cause du carburant. Je n'avais plus aucune sensation avec ma pédale de frein. J'ai alors décidé de ralentir car je ne pouvais plus me battre avec Michael et j'avais trente secondes d'avance sur mon poursuivant.

Q: Etes-vous satisfait de votre départ?
RB: Oui, je le suis. Comme Michael l'a dit, nous nous sommes entraînés à ça. J'ai vu dans mes rétroviseurs une voiture par-ci ou par-là mais cela s'est bien passé. J'aurais pu prendre une autre trajectoire que celle de Michael dans le premier virage mais c'était très sale là-bas et nous aurions pu nous accrocher. Je suis donc resté derrière lui afin de tenter un dépassement dans le troisième virage mais cela n'a pas fonctionné.

Q: Etait-il difficile de maintenir un tel rythme lors des premiers tours?
RB: C'était très amusant. La voiture était fantastique. Bridgestone a fait un énorme travail. Comme Michael l'a déjà dit, il nous faut garder les pieds sur terre. Ici, il faisait un peu frais et faudra voir comment cela va aller sous la chaleur de Sepang.

Q: Fernando, que pensez-vous de votre course en solitaire?
Fernando Alonso: J'étais un peu trop seul. Il me fut impossible de rester au contact de Rubens et je n'avais personne dans mes rétroviseurs. Cela a duré 58 tours comme ça. (Alonso rit)

Q: Il semble que vous ailliez ralenti l'allure. Pour quelle raison?
FA: J'ai ralenti car j'étais à trente secondes de Rubens et j'avais un avantage similaire sur Jenson Button. Je n'avais donc aucune raison de prendre des risques. Je pense que la voiture était meilleure en début de course mais bien sûr, nous étions un peu plus légers lors des deux premiers relais, étant donné notre stratégie. Ensuite, nous avons été plus prudents lors des deux suivants.

Q: Est-ce que vous êtes fatigué? Vous transpirez plus que vos deux adversaires...
FA: Non, c'est à cause que j'ai de longs cheveux. Sérieusement, notre voiture n'est peut-être pas assez compétitive pour l'instant. Nous allons avoir une nouvelle évolution moteur en Europe et nous devrions être un peu mieux. Nous nous battrons probablement pour la victoire mais pour l'instant, être sur le podium devant les McLaren et les Williams, c'est une petite surprise pour nous. Ce fut une course difficile.
source: F1-Live.com
.:: Vue du ciel ::.
>> Découvrez ce circuit depuis des images satellite!
globe terrestre • Vous disposez du logiciel Google Earth, cliquez ici pour télécharger le fichier KMZ.

• Vous pouvez aussi utiliser Google Maps directement en ligne en cliquant ici.
.:: Jeu ::.
>> Le pendu de la F1!
pendu • Découvrez le mot mystère en commettant moins de 6 erreurs et sauvez notre pilote de la pendaison!
A vous de jouer...
.:: Publicité ::.