Grand Prix du CanadaMontréal - Conférence de presseDimanche 15 Juin 200321h35
1
Michael Schumacher
(Ferrari F2003-GA) en 1h31'13"591
2
Ralf Schumacher
(Williams FW25-BMW) à 0'00"784
3
Juan Pablo Montoya
(Williams FW25-BMW) à 0'01"355 L'interview des trois premiers de la courseA-
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Question: Michael, bien joué. Vous étiez le principal challenger pour la victoire durant le premier relais et ensuite vous avez eu Ralf sur vos talons pour le reste de la course. Est-ce que ce n'était pas trop dur?
Michael Schumacher: J'ai poussé derrière Ralf durant le premier relais, lorsqu'il avait des problèmes avec ses pneus. J'étais si proche de lui que je commençais à envisager de le dépasser. Il a eu des problèmes avec ses pneus durant un ou deux tours, probablement un seul mais alors que j'allais attaquer, cela est allé un peu mieux avec ses pneus et sa sortie du virage 10 était assez bonne que pour me maintenir derrière lui. Ensuite, j'ai eu des problèmes de freins et j'ai dû les préserver. Il est difficile de dire quel est le rythme que nous aurions pu adopter sans problème de frein, que ce soit eux ou nous. Mais en fin de compte, ce qui est important c'est comment la course s'est terminée et nous sommes bien sûr très contents de cette issue. Q: C'est probablement important de mener le championnat maintenant que nous en sommes à la moitié de la saison... MS: Oui, c'est toujours important d'être en tête du championnat et de marquer autant de points que vous le pouvez. Cette saison est encore longue et nous savions avant même qu'elle ne débute qu'elle sera très dure. Aujourd'hui, nous en avons la confirmation. Ce sera une lutte très serrée jusqu'à la fin. Q: Après les qualifications, vous n'aviez pas l'air très confiant quant à vos possibilités de remporter la victoire ici... MS: Oui en fait c'est parce que nous ne savions pas comment cela allait se passer. Regardez ce qu'il s'est passé à Monaco: le jeudi nous avions des kilomètres d'avance sur les autres et le samedi c'était tout à fait différent. Hier, la piste était encore un peu sale et cela ne s'est pas très bien passé et j'espérais que cela se passerait mieux durant la course. Hier, je n'étais pas sûr de ce que nous aurions ce dimanche et j'étais même un peu pessimiste tout en gardant espoir, bien sûr. Q: Ralf, vous avez souvent été très proche de Michael en course, quelques dixièmes parfois. A quel point faut-il être proche d'un adversaire pour essayer de le dépasser? Ralf Schumacher: Bien, en fait je n'ai jamais été assez près que pour tenter quelque chose. Peut-être que certains vont penser que je ne me suis pas forcé mais s'il n'y a pas de possibilités, je n'essaye pas. J'ai marqué huit points pour l'équipe et pour moi-même et Juan Pablo a aussi marqué. C'était très important pour nous de marquer ces points. J'ai eu des problèmes avec mes pneus en tout début de course mais après tout s'est bien passé et nous avons pu démontrer notre potentiel. Il avait une très bonne vitesse de pointe. Nous allons maintenant devoir trouver quelques chevaux de plus pour changer cela. Q: Pourquoi avez-vous gardé vos pneus avant lors du premier ravitaillement? RS: J'étais amoureux de mes pneus, c'est la seule raison. Non, plus sérieusement, j'ai eu des problèmes en début de course avec mes pneus et je n'avais pas envie que cela recommence en les changeant. Q: Savez-vous que d'autres ont perdu leurs pneus en course? RS: Oui j'ai vu ça et l'équipe m'en a parlé mais nous n'avions aucun signe de faiblesse et nous ne nous sommes pas trop inquiétés. Q: Que faut-il changer pour gagner la prochaine fois? RS: Tout d'abord, Juan Pablo et moi sommes sur le podium et c'est un très bon résultat pour l'équipe. Cela s'est très bien passé pour nous à Monaco et à Montréal. La prochaine course se déroulera au Nürburgring, un circuit totalement différent. Il faudra attendre et voir comment nous nous comporterons là-bas. Bien sûr, nous pensons aux pole positions et aux victoires. Une chose est sûre, l'équipe a développé la voiture dans la bonne direction et cela commence à payer. Nous sommes encore loin d'où nous aimerions être mais il y a encore beaucoup de nouvelles choses qui vont arriver. Q: Juan Pablo, vous avez dépassé Alonso assez vite en course. Etait-ce difficile? Juan Pablo Montoya: J'ai perdu des places lors de mon erreur à la première chicane. Je crois qu'Alonso et une autre voiture m'ont dépassé, Webber il me semble. Ensuite, je les ai doublé assez facilement pour être honnête. Alonso avait une très bonne traction car je pense qu'il avait beaucoup d'appuis aérodynamiques mais il freinait très tôt à l'approche de l'épingle et je savais qu'il pensait que j'allais essayer de le doubler dans la ligne droite mais je l'ai fait au freinage de l'épingle. Q: Avez-vous eu des problèmes, plus tard en course? JPM: J'ai eu des problèmes de frein et d'instabilité dans les virages, particulièrement dans les chicanes. J'ai raté la dernière chicane deux fois et lorsqu'on m'a dit que je n'avais plus le droit de la manquer une nouvelle fois, j'ai ralenti. J'ai aussi eu parfois des problèmes pour rétrograder. Parfois, cela ne rétrogradait pas et la voiture n'était pas assez ralentie et parfois cela fonctionnait. C'était un vrai cauchemar. Q: Combien de temps ont duré ces problèmes? JPM: Hum, 70 tours! (Montoya éclate de rire) Q: Est-ce que cela a pu être provoqué par votre tête-à-queue? JPM: Non, j'avais ces problèmes avant, dès le premier tour. source: F1-Live.com
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