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Grand Prix de Grande-Bretagne

Silverstone - Conférence de presse

Dimanche 07 Juillet 2002
16h35
M. Schumacher (Ferrari)
1 Michael Schumacher
(Ferrari F2002)
en 1h31'45"015
R. Barrichello (Ferrari)
2 Rubens Barrichello
(Ferrari F2002)
à 0'14"578
J.P. Montoya (Williams)
3 Juan Pablo Montoya
(Williams FW24-BMW)
à 0'31"661

L'interview des trois premiers de la course

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Question: Michael, vous sembliez un peu inquiet au début, pourquoi?
Michael Schumacher: Non. Nous discutions juste de petits problèmes que j'avais remarqués pendant la mise en grille, et j'ai vérifié avec mes ingénieurs si le nécessaire avait été fait, c¹est tout. Ces discussions sont évidemment sérieuses. Juste que je n'aime pas quand le cameraman est très près, avec les micros, et essaye d'écouter ce que nous disons. Ce n'est pas juste.

Q: Vous sembliez si heureux à la fin, presque comme si c'était l'une de vos plus belle victoire.
MS: Oui, je le suis, parce que c'est une course très spéciale aujourd'hui, compte tenu des circonstances, des conditions, etc... C¹est ma 60ème victoire, et comme vous l¹avez mentionné deux ou trois fois, je n¹ai pas souvent gagné à Silverstone, et pour le championnat, il est idéal de finir de nouveau comme ça.

Q: Attendiez-vous la pluie?
MS: Non, aucun de nous ne l'attendait. C'était assez imprévisible ici.

Q: Vous aviez un problème avec l'équilibre de la voiture hier. Est-ce que cela allait mieux aujourd'hui?
MS: La voiture se comportait très bien. En termes de compétition réelle, je ne sais pas. Je dois probablement dire que nous étions évidemment plus rapides que Juan, mais au début, je ne trouvais pas l'ouverture. Nous étions en lutte serré à chaque fois que ça devenait un peu humide, et il semblait avoir un peu plus de problème chaque fois que la piste séchait. Ses pneus commençaient à s'user, mais ils s'amélioraient lorsqu'il pleuvait. Chaque fois qu'il commençait a bruiner, j'étais un peu en difficulté avec mes pneus pour piste sèche, et il était capable de revenir brusquement. Il n'y a donc jamais eu de moment pour vraiment découvrir comment nous étions compétitifs, si l'équilibre était vraiment bon. A la fin, il fallait juste ramener la voiture à l'arrivée.

Q: Vos pneus intermédiaires semblaient être excellents dans toutes les conditions...
MS: Oui, mais c'est quelque chose sur lequel nous avons travaillé très dur. Nous le savions, nous l'avons vu déjà vendredi. Nous étions une bonne seconde plus rapide que beaucoup d'autres, ce n'était donc pas une surprise, honnêtement.

Q: Rubens, dans quel état d'esprit étiez-vous quand vous étiez placé à l'arrière de la grille?
Rubens Barrichello: Sérieusement, à ce moment-là, vous devez être calme, très calme, parce que vous savez que vous avez la bonne voiture, et qu'à chaque opportunité, vous pourrez dépasser les autres. Vous devez être patient si vous voulez obtenir quelques points. J'ai vu que la voiture fonctionnait bien et j'ai gardé mon calme. J'ai eu de la chance de ne pas m'accrocher avec d'autres pilotes, car la différence de vitesse avec certains de nos concurrents était grande. Il était donc difficile de garder la cadence, et de se dire qu'il faut tenir, pour le faire au bon moment. Tout a très bien fonctionné. Les pneus se comportaient très bien. J'ai juste fait un tête-à-queue, parce que, je pense, j'ai attaqué un peu trop durement en poursuivant Michael. J'étais en pneus intermédiaires, et quand j'ai touché le bord du trottoir, je suis parti en tête-à-queue.

Q: Ensuite, vous avez eu cette bataille avec Juan Pablo.
RB: Il semble qu'il avait un peu plus de vitesse que nous quand la trajectoire n'était pas humide, mais pas sur les parties humides. J'avais perdu un peu de vitesse dans Club mais je ne m'attendais pas à ce qu'il passe là, parce que Bridge était toujours humide. Mais quand je l'ai vu, j'ai été plus que surpris. J'ai essayé de le dépasser à la sortie mais je ne pouvais pas. Alors, quand tout s'est apaisé après trois ou quatre tours et que la trajectoire était un peu plus sèche, j'ai eu un peu plus de puissance et j'ai juste eu à le dépasser.

Q: Et il vous a laissé assez d'espace, n'est-ce pas?
RB: Bien, je pense que nous nous respectons beaucoup. Nous nous amusons à l'extérieur, nous nous amusons à l'intérieur, donc c'est bon.

Q: Juan Pablo, je suppose que vous n'êtes pas heureux de finir troisième.
Juan Pablo Montoya: Je le suis vraiment, il faut être réaliste. Regardez les temps du warm-up, regardez les temps au tour lors de la course, ils sont presque deux secondes plus rapides que moi. En fait, je ne sais pas, je n'ai pas encore regardé, mais c'est probablement autour de deux secondes. Il n'y a pas grand chose que vous pouvez faire, vous devez essayer de vous défendre aussi durement que vous le pouvez, et sur le sec, nous étions bien au début, mais aussitôt qu'il a plu, nous avons changé de pneus, et ils se sont échappés. Les pneus semblaient tenir le coup sur le sec, mais nous avions toujours une seconde, une ou deux secondes sur Rubens avant l'arrêt aux stands. Nous avons donc essayé de prendre de l'avance sur lui et j'ai attaqué aussi durement que je le pouvais. Mais leurs pneus semblaient mieux que les nôtres, ils leur fournissaient une meilleure traction, et il a eu juste à me dépasser.

Q: Et vous perdiez environ une seconde sur lui lors des derniers tours?
JPM: A la fin, après que nous ayons passé Ralf, il prenait déjà probablement une demi-seconde, et je me suis dit que je ne pouvais vraiment rien faire. J'ai donc décidé d'appeler l'équipe pour économiser le moteur un peu à la fin de la course. Ils m'ont dit que Ralf essayait de rattraper Fisichella, je pense que c'était lui, et je leur ai dit que je le laissai passer, c'est pourquoi j'ai ralenti dans la ligne droite.

Q: Etiez-vous en pneus pluie ou en intermédiaires?
JPM: Pluie, je pense.

Q: Pensez-vous que les intermédiaires auraient été une meilleure idée?
JPM: Non je ne crois pas. Je pense que les pneus que nous avons choisis étaient les meilleurs que nous pouvions mettre sur la voiture. C'est le meilleur type de pneu que nous avons trouvé pour ces conditions. Cela s'améliore, mais ce n'est pas encore ça.

Q: Etes-vous un peu soulagé d'avoir quelques points?
JPM: Oui, c'est bon d'être monté sur le podium à nouveau. La qualification d'hier était un peu une surprise pour chacun, y compris pour moi. Vous savez, je ne pouvais espérer rien de plus aujourd'hui.
source: DailyF1.com
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