Grand Prix des Etats-Unis
Tout savoir sur... la course
En bref |
Dix-neuvième manche du Championnat du monde 2012 de F1. |
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Dates: 16, 17 et 18 novembre. Lieu: Circuit des Amériques, Austin. |
Engagés: 24. Qualifiés: 24. Partants: 24. Classés: 22. |
Conditions atmosphériques: ciel ensoleillé. 24°C dans l'air, 32°C sur la piste et 28% d'humidité. |
Affluence: environ 117 400 spectateurs le dimanche (265 500 sur les trois jours). |
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Le Grand Prix |
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Année de création du Grand Prix: 1959. |
Editions disputées à ce jour: 35 dont 28 sous le nom "Etats-Unis" (1 à Sebring,
1 à Riverside, 15 à Watkins Glen, 3 à Phoenix et 8 à Indianapolis) et
7 sous le nom "Etats-Unis Est" (5 à Watkins Glen et 2 à Détroit).
En plus, il y eut aussi 8 Grands Prix sous le nom "Etats-Unis Ouest" (tous à Long Beach). |
Nouveau circuit. |
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Fuseau horaire: GMT -6h (-7h de France, heure d'hiver). |
Heure de départ: 13h, heure locale (20h, heure française). |
Distance: 5,513 km x 56 tours, soit 308,405 km au total. |
Décalage entre les lignes de départ et d'arrivée: -323 m. |
ATTENTION: la course s'effectue dans le sens inverse des aiguilles d'une montre! |
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Les records |
Nouveau circuit, il n'y a donc aucune référence avec le passé. |
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Les faits de course |
L'un, Lewis Hamilton (McLaren), est tout sourire à la sortie de sa monoplace; l'autre, Sebastian Vettel (Red Bull), rit plutôt jaune. Alors qu'il aurait pu s'imposer dimanche à Austin et décrocher son troisième titre mondial consécutif, l'Allemand a vécu la double déconvenue de ne pas gagner la course et de ne pas se coiffer d'une troisième couronne. La faute à l'Anglais, en premier lieu, superbe vainqueur d'une course débridée, et qui s'impose pour le retour de la F1 aux Etats-Unis après sa victoire à Indianapolis en 2007. La faute, aussi, à Fernando Alonso (Ferrari), qui est monté sur la troisième marche du podium et maintient le suspense entier avant la dernière course, dans une semaine au Brésil. L'Espagnol arrivera à Interlagos avec 13 points de retard sur le pilote Red Bull, un gouffre ou une goutte d'eau, selon de quel côté on se place.
Pourtant, Alonso partait avec les défaveurs des pronostics. Avec un Vettel en pole, et donc potentiellement vainqueur du Grand Prix quand on connaît sa propension à convertir ces opportunités, l'Espagnol devait finir au pire 5ème pour maintenir le suspense. Neuvième des qualifications, il a d'abord profité des pénalités infligées à Romain Grosjean (Lotus) et Felipe Massa (Ferrari), suite à une décision de la Scuderia de briser les scellés sur la boîte de vitesses du Brésilien, pour gagner deux places sur la grille. C'est ensuite uniquement grâce à son talent et son audace (trois places gagnées au départ), et un petit coup de pouce du destin avec l'abandon de Mark Webber (Red Bull) au 18ème tour, que l'Espagnol est allé chercher cette place sur le podium.
Et il a aussi eu la joie de voir Hamilton dans une forme étincelante, au volant d'une McLaren déjà très compétitive en qualifications (2ème). L'Anglais, frustré par une saison où il n'a pas été épargné par les soucis, et déterminé à quitter l'écurie anglaise sur une bonne note, n'a pas cessé de harceler Vettel tout au long de la course. Il a passé de nombreux tours, avant ou après l'unique arrêt aux stands du Grand Prix, entre une et deux secondes derrière l'Allemand. Et le futur pilote Mercedes a fini par trouver l'ouverture à 15 tours de l'arrivée, grâce au DRS. Il a ensuite maintenu son rival à distance raisonnable pour s'offrir sa quatrième victoire de l'année. Et faire le bonheur de son ancien coéquipier chez McLaren. Un clin d'œil assez savoureux quand on se souvient des relations pour le moins difficiles que les deux pilotes entretenaient alors... |
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