Grand Prix d' AutricheSpielberg - Conférence de presseDimanche 18 Mai 200316h25
1
Michael Schumacher
(Ferrari F2003-GA) en 1h24'04"888
2
Kimi Räikkönen
(McLaren MP4/17D-Mercedes) à 0'03"362
3
Rubens Barrichello
(Ferrari F2003-GA) à 0'03"951 L'interview des trois premiers de la courseA-
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A+
Question: Michael, ce fut un bel après-midi pour vous après une troisième victoire en trois courses...
Michael Schumacher: Oui et c'est très bon pour nous. Ce fut une course intéressante et passionnante, je pense. Cela se passait bien jusqu'au ravitaillement qui a rendu cette course intéressante. Q: La voiture semblait parfaite... MS: Oui, mais honnêtement, ce ne fut pas une surprise. Nous avons vu durant tout ce week-end que nos performances étaient très bonnes. Nous avons une voiture fantastique mais nous le savions déjà. Q: Lorsque vous avez vu les flammes, n'avez-vous pas été tenté de sauter hors de votre voiture? Qu'avez-vous fait et que regardiez-vous? MS: Je regardais autour de moi pour voir ce qu'il se passait et j'ai vu le feu et ce n'était pas une sensation agréable. J'ai senti que les gars réagissaient bien avec leurs extincteurs. Je suis reparti des stands mais à ce moment-là, je ne savais pas s'il y avait des dégâts à ma voiture car je ne savais pas combien de temps le feu avait duré. Q: Vous n'avez jamais pensé à quitter votre voiture? MS: Non. Q: Il y a eu aussi de la pluie et puis l'huile du moteur d'Alonso à cause de laquelle je pense que vous êtes sorti. Est-ce que cela s'annonçait mal? MS: Oui, j'ai vu les drapeaux jaunes, j'ai freiné plus tôt et j'ai ralenti. Il n'y avait qu'un seul drapeau jaune et donc vous faites ce qui semble être nécessaire mais il n'y avait aucun avertissement pour l'huile qui était sur la piste et c'est pour cela que j'ai viré très large. Ce fut un moment crucial de la course. Je devais m'assurer que je n'avais pas perdu trop de temps par rapport à Kimi car je savais qu'il allait rester plus longtemps que moi en piste avant de ravitailler. Ce ne fut donc pas un moment très agréable. Q: Sans cette échappatoire en macadam, votre course aurait pu se finir là, n'est-ce pas? MS: Oui et c'est pour cela que nous avons désiré que l'on installe ces échappatoires. Vous ne gagnez rien en sortant très large car c'est très sale mais vous pouvez au moins continuer la course. Je pense que c'est une bonne chose pour tout le monde car tout le monde veut voir les voitures poursuivre la course plutôt qu'arrêtées dans le gravier. Q: Kimi, que s'est-il passé au départ? Kimi Räikkönen: Je n'ai pas pris un bon départ. J'ai perdu une place au profit de Montoya et j'ai alors essayé que Rubens reste derrière moi. Après quelques tours, ma voiture a été plus stable et j'ai pu augmenté ma cadence. Q: En fin de course, il était à nouveau derrière vous. Ce n'était pas trop dur? KR: Oui ce l'était. J'ai fait ce que j'ai pu pour qu'il reste derrière moi afin que je garde ma seconde place. C'était difficile car nous avions des problèmes sur la voiture et finir second, c'est ce que nous pouvions faire de mieux aujourd'hui. Q: Pouvez-vous nous en dire plus sur ces problèmes? KR: Il y avait un problème sur le moteur, c'était le principal. A cause de cela, nous étions moins rapides mais notre priorité était de terminer la course et de marquer le plus de points possibles. Q: Depuis quand aviez-vous ce problème? KR: Assez tôt en course mais que pouvions-nous faire? L'équipe a travaillé là-dessus et cela a tenu. Nous avons fait une belle course. Q: Sans ce problème, pensez-vous que vous auriez pu mener la vie dure à Michael? KR: Peut-être, en fait je n'en sais rien. Cela ne sert à rien de parler de cela car c'est trop facile de dire comment cela se serait passé si nous n'avions pas eu ces problèmes... je suis très content avec ce que nous avons fait. Q: Et cela vous permet de garder la tête du championnat... KR: Oui mais mon avantage devient de plus en plus petit et ça, c'est une mauvaise chose. Nous devons nous battre et faire de notre mieux. Q: Rubens, vous avez pris un bon départ et vous aviez presque l'avantage sur Kimi... Rubens Barrichello: Oui, c'est vrai. C'était difficile car lorsque j'ai pris mon virage j'étais du côté sale de la piste. Je regrette que nous ayons été côte à côte car si j'avais été derrière lui j'aurais peut-être pu couper. J'ai vu que j'étais un peu en avance sur lui dès lors j'ai essayé de prendre mon virage comme ça mais je n'ai pas pu le passer. Q: Comment avez-vous fait pour vous mettre à côté de lui à la sortie de Remus et à l'entrée de Gosser? RB: Je l'ai obligé à prendre l'intérieur. Il avait un peu de sous-virage, en particulier dans ce virage et après avoir analysé cela, je me suis dit que je devais essayer car après le virage 3 il y en a un autre vers la droite. J'étais presque devant lui mais il a été assez courageux pour garder sa trajectoire et me forcer à prendre l'extérieur dans le virage 5. J'ai roulé sur le côté sale de la piste et c'était fini pour moi. Q: Ne pouviez-vous pas lui refaire la même chose? RB: Non, car il a augmenté son rythme et je n'étais plus assez rapide pour le refaire. J'avais une voiture assez rapide que pour combler l'écart sur lui mais les turbulences aérodynamiques m'empêchaient de le dépasser. source: F1-Live.com
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