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Grand Prix du Canada

Montréal - Conférence de presse

Dimanche 18 Juin 2000
22h45
M. Schumacher (Ferrari)
1 Michael Schumacher
(Ferrari F1-2000)
en 1h41'12"313
R. Barrichello (Ferrari)
2 Rubens Barrichello
(Ferrari F1-2000)
à 0'00"174
G. Fisichella (Benetton)
3 Giancarlo Fisichella
(Benetton B200-Playlife)
à 0'15"365

L'interview des trois premiers de la course

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Question: Michael, félicitations vraiment pour votre victoire et d'avoir brisé la malédiction de la pole après 12 courses. Ce fut une course avec des fortunes changeantes, que vous aviez presque gagnée avant qu'elle n'ait commencé à cause de la pénalité de "stop and go" imposée à David Coulthard. Est-ce que le fait de connaître cette pénalité a changé votre manière de conduire aujourd'hui?
Michael Schumacher: En fait je... j'avais deviné que quelque chose se passait, car mon équipe m'avait informé que McLaren rencontrait des problèmes sur la voiture et qu'ils étaient restés pour travailler dessus lors des 15 dernières secondes, ce qui n'est évidemment pas permis. Mais honnêtement cela n'a pas affecté la manière dont j'ai mené ma course et David n'était pas assez près pour m'attaquer vraiment. Donc j'y suis juste allé de mon style. Ensuite, quand David s'est en allé, j'y suis allé un peu plus tranquille, mais juste pour m'assurer de ne pas faire d'erreurs. J'y suis allé tranquille, honnêtement, jusqu'à ce que Rubens ne soit en lice, puis j'ai commencé à aller un peu plus vite car évidemment il était capable de me rattraper beaucoup plus rapidement que Villeneuve n'aurait été capable de le faire.

Q: Comme vous le dites, vous pilotiez aisément dans la première partie de la course. Mais votre premier arrêt au stand s'est trouvé décalé avec les autres et certains de vos mécaniciens ont regardé très soigneusement à l'arrière de la voiture quand vous êtes rentré. Cet arrêt était-il plutôt que vous ne l'aviez prévu?
MS: Oui, nous avons rencontré quelques soucis pendant la course. Nous ne savons pas ce que c'est et ça doit être simplement une erreur d'un capteur nous ayant fourni une fausse information. Mais comme j'avais une si grande avance, nous avons pris les choses avec sécurité et je suis rentré plus tôt. Ils n'ont rien pu voir, donc je suis ressorti. A partir de cet instant, j'ai simplement mené une course sans pousser trop fort.

Q: Juste après que la pluie soit tombée, à un moment où vous étiez déjà sur des pneus pluie, vous avez fait un "tout droit" au premier virage. Est-ce que les conditions étaient très difficiles à cet instant?
MS: Oui, en raison de nos soupçons sur un possible problème et puisque nous voulions en être sûrs, nous avions mis l'équilibre des freins complètement sur l'avant. Cela a fait que j'ai bloqué l'avant au virage 1 - et que je n'ai pu arrêter la voiture ensuite. C'est un secteur de dégagement si facile à cet endroit que j'ai décidé de ne pas tout risquer, de ne pas mettre la voiture en tête-à-queue et de revenir sur la piste en pilotant à travers le gravier.

Q: Rubens, de nouveau on vous a subtilisé une place au départ. Il nous a semblé que vous avez volontairement laissé Jacques Villeneuve s'infiltrer devant vous. Etait-ce le cas et l'avez-vous regretté?
Rubens Barrichello: Non, je ne dois en piste laisser passer quelqu'un, c'est juste parce que d'autres pilotes semblent faire un très bon départ, en fait un départ parfait, parce que mon propre départ n'était pas mal du tout. En fait, bien que Mika ait fait un meilleur départ que moi, j'ai pu courir à ses côtés. A un moment, nous allions tous à la même vitesse, mais ensuite Jacques s'est avancé par l'extérieur et nous a passé. Ce fut un sentiment étrange, bien que aussi étrange que celà soit, il était mieux que cela soit Villeneuve que Mika qui m'ait passé, car je savais qu'il ne pourrait continuer si vite et que donc je pourrais avoir une chance de le passer. Mais cela fut seulement lorsqu'il commença à pleuvoir un peu que j'ai eu ma chance.

Q: Quand vous êtes rentré pour chausser des pneus sculptés, vous avez dû attendre que l'équipe ait fini de changer les pneus de Michael. Saviez-vous que cela se passerait ainsi? Est-ce que c'était un pari que vous aviez décidé de prendre?
RB: A cause de ce qui est arrivé au Nürburgring, où j'ai manqué mon arrêt aux stands d'un ou deux tours, il y a eu une conversation radio entre moi et Ross Brawn. Si j'avais mis les scultpés au bon moment là-bas, j'aurais probablement gagné la course. Ici, c'était très serré et je disais à Ross qu'il pleuvait de plus en plus, en fait qu'il pleuvait si fort que je lui ai dit que même s'il pleuvait pour simplement dix tours, ce serait tout de même plus rapide de faire cet arrêt supplémentaire. Donc ils m'ont dit d'entrer et d'attendre mon tour derrière Michael.

Q: Giancarlo, cela doit être une autre des pistes qui vous portent chance, car c'est la quatrième fois que vous êtes sur le podium ici. Un des facteurs fut le timing parfait de votre seul arrêt à votre stand lorsque vous avez réalisé le changement des pneus slick au pneus sculptés. Etait de la chance ou Benetton a un très habile prévisionniste météo?
Giancarlo Fisichella: La stratégie était évidemment de ne s'arrêter qu'une fois et ma voiture emportait le maximum de carburant, énormément. Au début, c'était vraiment difficile, donc j'ai piloté en menant vraiment une course prudente. Quand il a commencé à pleuvoir vraiment fort j'ai appelé mes ingénieurs pour leur demander des pneus sculptés. Ils m'ont appelé un tour plus tard et c'était le bon moment.

Q: En fin de course, sur le mouillé, lorsque vous étiez sous la pression de Mika Häkkinen, vous avez fait un léger "tout droit" au premier virage. Cela a-t-il été causé par cette pression, ou par quelque chose d'autre?
GF: Le problème concernait l'appui. Nous avions débuté la course avec des réglages d'appuis très faibles et dans ces conditions humides, il était difficile de piloter la voiture. J'ai donc piloté très lentement. Après l'arrêt, l'écart entre moi et Mika était de 18 secondes [qu'il a réduit à 2,5 secondes à 4 tours de l'arrivée]. A la fin, il pleuvait si fort qu'il a dû être difficile pour lui de rester derrière moi.

Q: Michael, c'est, en effet, la mi-saison. McLaren a connu une mauvaise journée, avec seulement les 4ème et 7ème places et vous avez un avantage de 22 points sur David et 23 points sur Mika. Pensez-vous déjà au Championnat du monde?
MS: Non. Pas besoin de penser au championnat, honnêtement. La règle d'or est que vous ne devez pas penser à être champion jusqu'à ce qu'il n'y ait aucune chance mathématique de perdre. C'est la manière dont je vois la saison. Je suis en Formule 1 depuis presque dix ans et j'ai beaucoup d'expérience en cela, donc je veux attendre que cela se confirme. En ce moment, je veux adresser mes félicitations à toute l'équipe pour ce travail parfait durant tout le week-end. Je veux aussi mentionner mon co-équipier, parce qu'il m'a protégé à la fin lorsque j'allais doucement pour jouer la sécurité. C'est un homme bon et un jour je le payerai en retour pour cela. Merci.
source: DailyF1.com
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