Grand Prix de Saint-MarinImola - Conférence de presseDimanche 02 Mai 199916h35
1
Michael Schumacher
(Ferrari F399) en 1h33'44"792
2
David Coulthard
(McLaren MP4/14-Mercedes) à 0'04"265
3
Rubens Barrichello
(Stewart SF3-Ford Cosworth) à 1 tour(s) L'interview des trois premiers de la courseA-
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Question: Félicitations, Michael, pour la trente-quatrième victoire de votre carrière et pour avoir pris la tête du championnat. Les tifosi ont évidemment eu plaisir à voir une victoire de Ferrari à Imola pour la première fois en 16 ans. Vous semblez aussi avoir apprécié cette course...
Michael Schumacher: Ah, oui. C'est toujours un bon sentiment de conduire à Imola pour Ferrari. Aujourd'hui le tour d'honneur a été génial. étant aussi bien soutenu que nous l'avons été ici, et après une si longue attente sans victoire, c'est bien d'avoir comblé les fans après ce début de saison difficile. J'ai vraiment eu plaisir à tourner lentement dans ce tour là, regardant les visages du public. Je m'en imprégnais. Q: La voiture était-elle bonne durant toute la course? MS: Oui. Nous avons fait une petite modification à l'aileron avant pendant la course. Autrement, c'était tout à fait bon. Q: Quels étaient vos sentiments après le départ quand les deux pilotes McLaren étaient devant vous? Et que Mika s'échappait... MS: Je pensais que l'un ferait un arrêt et l'autre deux. Je n'ai pas voulu conduire trop près de David jusqu'à ce que le moment soit venu de pousser plus durement. Q: Quelle était votre propre stratégie d'arrêt aux stands? MS: A la base, nous avions une stratégie qui nous permettait les deux options et nous avons choisi l'option selon la manière dont la course se passait. évidemment, c'est Ross Brawn le responsable de la décision finale, et nous avons communiqué un peu, mais je lui ai laissé le choix. Il a une meilleure appréciation de ce qu'est la stratégie idéale depuis les stands, et c'est lui qui a décidé. Q: Au deuxième arrêt, étiez-vous confiant sur le fait de pouvoir resortir en tête des stands? MS: Oui, car j'ai augmenté suffisamment l'écart, et après avoir accumulé une vingtaine de secondes d'avance, c'était assez. David a ensuite plus attaqué mais je le contrôlais. Q: Comme nous l'avons mentionné hier, le pilotage a été spectaculaire en qualifications. Parfois, aujourd'hui, vous sembliez plus à la limite encore: poussiez-vous à 100%? MS: Particulièrement avec mon deuxième train de pneus car je devais creuser assez d'écart, je faisais probablement des temps de qualification. Pour les 30 premiers tours, il était important de s'assurer ne pas détruire les pneus et garder un écart aussi faible que possible. Après cela, c'était plus ou moins des tours de qualification. Q: David, félicitations pour vos premiers points au Championnat du monde. Comment votre voiture était-elle aujourd'hui? David Coulthard: C'est allé en s'arrangeant, notamment avec le deuxième train de pneus. J'ai lutté contre un peu de survirage sur le premier train de pneus. Il est toujours difficile de juger la différence qu'il peut y avoir entre le warm-up et la course quand la température monte autant qu'elle l'a fait aujourd'hui. Q: Mika était-il aussi sur une stratégie de un arrêt? DC: Nous ne le saurons jamais! Evidemment, je ne veux donner aucun secret aux autres équipes, et vous savez maintenant que j'étais sur une stratégie de un arrêt. J'aurais pu gagner la course si je n'avais pas rencontré autant de traffic et à un moment deux pilotes n'ont pas respecté les drapeaux bleus pour me laisser passer. Pourtant les commissaires ont bien fait leur boulot. Ce sont certains pilotes qui... Q: Sur le podium vous sembliez ailleurs... DC: Je suis déçu. Aujourd'hui j'ai perdu une course que j'aurais dû gagner. Mais en raison de facteurs autres que la performance de ma voiture et de mon pilotage, nous ne l'avons pas gagnée. Cela n'enlève rien au succès de Michael ou de Ferrari, mais nous avions la stratégie correcte. Je dois remercier Michael d'avoir persuadé les fans de ne pas siffler quand j'ai reçu mon trophée parce qu'ils se rappellent de Spa l'an dernier. Q: Rubens, félicitations pour votre premier podium avec Stewart-Ford depuis 2 ans. Comment vous sentez-vous? Rubens Barrichello: Comme je l'ai déjà dit à la TV, je veux dédier ce succès à Ayrton. C'est l'endroit, je crois, où ma vie a changé. La voiture était compétitive et nous n'avons eu aucun problème dans la course, quoique nous ayons décidé de courir à un régime moteur plus limté pour essayer de finir. Le premier train de pneus était le meilleur: sur les deux autres, j'ai eu trop de survirage, qui m'a coûté un peu de temps. J'étais également chanceux qu'une McLaren et une Ferrari n'étaient pas à l'arrivée. C'est un tournant dans ma carrière. Cette année j'ai une voiture compétitive qui me permet de montrer aux gens ce dont je suis capable de faire. Nous ne savons pas si nous pouvons être aussi rapides que Ferrari et McLaren, mais c'est notre cible et nous faisons des progrès très rapides. source: DailyF1.com
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