Grand Prix de MonacoMonaco - Conférence de presseDimanche 16 Mai 199916h50
1
Michael Schumacher
(Ferrari F399) en 1h49'31"812
2
Eddie Irvine
(Ferrari F399) à 0'30"476
3
Mika Häkkinen
(McLaren MP4/14-Mercedes) à 0'37"483 L'interview des trois premiers de la courseA-
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Question: Félicitations Michael, pour votre 4ème victoire à Monaco et pour être devenu le pilote à avoir remporté le plus de victoires pour Ferrari. Dites-nous premièrement comment vous êtes parvenu à passer Mika au premier virage?
Michael Schumacher: J'ai vu que Mika avait trop patiné, donc je me suis retrouvé rapidement à sa hauteur. Il n'a pas cherché à me serrer ce qui part d'un bon esprit, sinon nous nous serions accrochés au premier virage. J'ai pu passer devant car j'allais plus vite. Et ainsi j'ai pris un avantage par rapport à ma stratégie, qui consistait à avoir une piste libre et à creuser l'écart pour ravitailler sans problème. Ce fut une course difficile, notamment dans la première moitié, jusqu'au ravitaillement. J'attaquais à fond et j'ai creusé assez d'écart. Ensuite, j'ai conduit plus prudemment pour rejoindre l'arrivée et gagner la course. Q: Au niveau stratégique, le créneau de ravitaillement était-il assez large? La stratégie était-elle flexible? MS: C'est une bonne question. Evidemment, avec deux voitures, l'équipe avait le choix des moments de ravitaillement et ainsi avoir des stratégies différentes pour les deux pilotes. Je ne sais pas ni quand ni que ce qu'à fait l'équipe. Je ne peux pas voir ça. Vous voyez ça mieux que moi. Mais ma stratégie n'était pas très flexibile, pour être honnête, du moins en ce qui me concerne. Q: A propos de la polémique au sujet des retardataires et des drapeaux bleus, il y a deux semaines à Imola, comment cela s'est passé ici? MS: Je complimente tous les pilotes. Ils se sont très bien comporté ce week-end en ce qui me concerne. Je ne sais pas comment ça s'est passé pour les autres, mais pour moi ils se sont écartés dès qu'il en ont eu la possibilité. C'était très fair-play. Q: Félicitations Eddie pour avoir augmenté votre avance pour la 2ème place au championnat. Vous avez fait deux arrêts. Etait-ce prévu au départ? Eddie Irvine: Avant la course, nous avions étudié plusieurs stratégies afin de voir ce qui allait le mieux selon les situations. C'est comme ça que nous avons utilisé notre atout Ross Brawn. Il a fait un très bon travail. Et comme à Imola la stratégie a bien fonctionné. Au début, Mika a rencontré du trafic, tandis que moi j'ai réussi à me défaire rapidement des retardataires. C'est ce qui m'a aidé à le rattraper, et une fois que je me suis retrouvé derrière lui je me suis rendu compte que j'étais plus rapide. En fait, j'ai été plus rapide que lui toute la course, mais à Monaco, il est impossible de dépasser, encore plus si c'est une McLaren. Il fallait dépasser grâce à la stratégie, et c'est ce que nous avons fait. Q: Mika, à la télé, la course s'est perdue pour vous dans les 50 premiers mètres. Comment voyez-vous cela? Mika Häkkinen: Michael a raison. J'ai trop patiné au départ et je n'ai pas pu m'élancer correctement de la grille pour me porter en tête au premier virage. Q: Il semble que vous auriez pu finir 2ème sans cette sortie à Mirabeau. Que s'est-il passé? MH: C'est un incident de course, j'arrivais, il me semble, sur de l'huile laissée sur le circuit. Il y avait des drapeaux jaunes mais j'ai perdu le train arrière. Si j'avais essayé de passer Mirabeau, j'aurais perdu l'adhérence à l'arrière et je serais allé taper le rail. Donc j'ai décidé de prendre tout droit dans l'échappatoire et de revenir sur la piste le plus vite possible. Evidemment, j'ai perdu beaucoup de temps. Mais je ne pouvais rien faire d'autre. Q: La performance des Ferrari lors des deux dernières courses ne contredit pas vos espoirs de conserver votre titre? MH: A ce moment de la saison, les points marqués sont évidemment importants. Chaque point compte, comme l'an dernier. Mais nous avons prévu des essais importants. Nous pensons pouvoir améliorer le chassis et le moteur, afin d'être plus rapides et ainsi de rester compétitifs. Q: Michael, maintenant nous pensons au GP d'Espagne, un circuit où les écuries ont fait beaucoup d'essais. Pensez-vous que Ferrari sera encore devant en Espagne? MS: A Barcelone il est possible que nous ne soyons pas aussi compétitifs ni aussi rapides qu'ici. Si vous observez les différentes voitures, vous verrez que Monaco favorise la Ferrari plus qu'un circuit plus rapide comme Barcelone qui ira mieux à la McLaren. Mais nous avons également prévu un programme d'essais important pour préparer Barcelone. On verra parce que, naturellement, nous voudrions avoir une voiture capable de battre les autres sur n'importe quel circuit. Je pense que nous sommes dans la bonne voie. Si vous repensez à Melbourne, personne ne pensait que nous allions en être là! Peut-être qu'ils ne s'attendent pas à d'autres choses de notre part! Q: Avez-vous prévu une grande fête ce soir? MS: J'aimerais bien, c'est sûr. On va voir si on peut rester pour fêter la victoire, mais il ne faut pas se relâcher. Mercredi, les voitures doivent être remises à neuf et prêtes. C'est dommage que nous n'ayons pas plus de temps pour savourer cette victoire après tout le travail accompli depuis Imola. On verra ça plus certainement à la fin de la saison. source: DailyF1.com
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