En naviguant sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies pour vous proposer une navigation optimale et nous permettre de réaliser des statistiques de visites.

En savoir plus Accepter
Vous êtes dans: Accueil » Saisons » Courses 2000 » Grand Prix de Saint-Marin » Conférence de presse

Grand Prix de Saint-Marin

Imola - Conférence de presse

Dimanche 09 Avril 2000
16h35
M. Schumacher (Ferrari)
1 Michael Schumacher
(Ferrari F1-2000)
en 1h31'39"776
M. Häkkinen (McLaren)
2 Mika Häkkinen
(McLaren MP4/15-Mercedes)
à 0'01"168
D. Coulthard (McLaren)
3 David Coulthard
(McLaren MP4/15-Mercedes)
à 0'51"008

L'interview des trois premiers de la course

A-
A
A+
Question: Félicitations, Michael, pour votre troisième victoire cette année en trois courses. Ce fut une grande victoire, mais peut-être pas le plus impressionnant des démarrages. Parlez-nous de ce qui est arrivé quand les feux sont apparus.
Michael Schumacher: Oui, ce fut excitant et aussi un des plus mauvais, probablement semblable à celui de Suzuka l'année dernière. Je dois encore découvrir exactement ce qui est arrivé car j'ai immédiatement patiné si massivement que cela a presque ruiné mon départ. J'ai eu de la chance que personne sauf Mika ne soit passé, que je puisse continuer et faire ma course.

Q: Vous avez gagné la course dans les quatre tours à la fin de votre deuxième relais où vous êtes restés en piste plus longtemps que Mika. Etait-ce prévu ou est-ce un changement de stratégie?
MS: C'est la stratégie que nous avions prévu, mais nous ne savions pas ce que Mika allait faire, nous avons dû le deviner. C'était le seul choix que nous avions, honnêtement et c'est chanceux que la distance entre nous soit descendu juste avant la fin de son deuxième relais. Je ne sais pas en quoi ce problème consistait, mais soudainement elle s'est réduite vraiment beaucoup. En même temps qu'il passait au stand, j'étais derrière Diniz et je l'ai presque heurté. Il a essayé de me laisser le passage dans un secteur où c'était très difficile pour moi de supposer qu'il voudrait bien ralentir et j'ai perdu ici même deux secondes là que je venais de prendre. Néanmoins, la stratégie était juste. Ces quatre tours étaient cruciaux - et nous y sommes parvenu pour les tifosis. Hier, je leur ai fait des excuses (pour mon erreur dans les qualifications). J'ai dit que j'essayerais de me faire pardonner en course et je l'ai fait, donc j'espère que chacun est heureux de cela. De ce que je peux voir à l'extérieur, il semble que tout le monde est content. Tout comme moi. Maintenant nous pouvons attendre avec impatience le GP suivant.

Q: Cela doit être décevant de perdre une course, entièrement sur la stratégie, après avoir mené apparemment sans aucun effort?
Mika Häkkinen: Naturellement, c'est décevant. Mais j'ai eu deux situations dans la course qui m'ont coûté beaucoup de temps. Après le premier arrêt, quand j'ai repris la piste, j'ai frappé quelque chose sur celle-ci qui a complètement détruit l'avant du fond plat. Je ne sais pas qu'est ce que c'était, un morceau de métal ou quelque chose d'autre mais j'ai perdu de l'efficacité aérodynamique. Ca a rendu la voiture très difficile à conduire après cela. La deuxième chose est arrivée juste avant mon deuxième arrêt, quand la voiture s'est tout simplement arrêtée à la fin de la ligne droite. La voiture n'a pas voulu continuer et le moteur s'est arrêté de tourner. Je ne sais pas combien de temps j'ai perdu là (au moins trois ou quatre secondes) mais ce fut assez pour perdre la course. Pour cette raison, je peux dire que je suis extrêmement déçu pour le travail que j'ai été capable de faire ce week-end et pour le travail que les mécaniciens ont fait. Jusque-là, chacun avait tout fait correctement.

Q: L'année dernière votre coéquipier David Coulthard avait connu beaucoup de difficultés dans le trafic. Cette année, avec le nouveau système de signal bleu embarqué dans les voitures, avez-vous ressenti une amélioration?
MH: Non, non pas du tout. Je ne l'ai pas trouvé très efficace. Mais c'est difficile de se plaindre dans un sens. Il y a tant de choses que vous pouvez dire, mais à la fin de la journée tout cela est inutile. Ca ne changera pas tout et surtout pas le résultat. Mais pour répondre à votre question, ce fut certainement un problème de rattraper les attardés aujourd'hui. Quelques pilotes étaient vraiment sympas. D'autres l'étaient moins...

Q: David, à la différence de votre coéquipier, vous avez en fait gagné une position dans votre arrêt au stand. Parlez-nous s'il vous plaît de cela.
David Coulthard: Tout d'abord, je me suis trouvé dans cette situation (4ème, derrière la Ferrari de Barrichello), parce que j'étais très près de passer Michael au premier virage et j'ai dû rétrograder très fort pour éviter de le toucher. Comme je suis allé sur l'extérieur, cela a permis à Rubens d'arriver devant moi. J'ai passé le reste de la course, jusqu'au deuxième arrêt au stand, collé derrière Rubens. Mon premier arrêt était vraiment tôt, donc il a gagné du temps sur moi là, et j'ai eu aussi un problème en sélectionnant la première vitesse dans les pits, qui ont encore augmenté l'avantage qu'il avait au premier arrêt. Je savais que j'étais plus rapide que lui, cependant je me sentais capable de le rattraper et c'était juste une question à résoudre avant la fin, en espérant que je serais appelé un tour ou deux plus tard qu'il projetait de le faire. En fait, nous nous sommes tous les deux arrêtés au même tour. Grâce à mes gars, qui ont fait un super travail, je suis ressorti devant lui. Je pense que j'ai gagné 20 secondes sur lui dans le dernier relais.

Q: A cet instant, vous tourniez deux pleines secondes plus vite que lui. Quel avantage en vitesse devez-vous avoir pour dépasser un autre concurrent?
DC: Dépasser est très difficile sur ce tracé. C'est différent de la situation que nous avons vu au Brésil, où il y avait eu quelques dépassements par les pilotes Ferrari sur nous. Mais nous avions une charge lourde de carburant tandis qu'ils étaient plus légers. Les lignes droites d'Interlagos sont plus longues, aussi et ici (où nous avions la même stratégie) la ligne droite n'est pas assez longue pour obtenir le même avantage que vous avez besoin (pour dépasser sans risque). En fait, c'est si difficile ici que vous devez probablement être cinq secondes plus rapide que l'autre pilote pour être capable de passer.

Q: Michael, après votre accident l'année dernière à Silverstone, est-ce qu'il est difficile de faire face à la prochaine course sur ce circuit? Avez-vous des sentiments mitigés?
MS: En ce moment, non. C'est quelque chose qui est dans le passé maintenant et je sais pourquoi c'est arrivé. Je ferai très attention au dégagement dans la section du circuit où c'est arrivé, parce que ce n'était pas, jusqu'à l'année dernière, à la norme. Nous savons pourquoi l'accident est arrivé et j'ai déjà dit plusieurs fois qu'il aurait pu arriver n'importe où à tout moment. Mais au lieu de regarder les zones de dégagement, pour m'assurer que tout est bon de ce côté-là, je vais en Angleterre avec des sentiments normaux. Nous avons des essais là-bas la semaine prochaine et je suis sûr que je n'aurai pas de sentiments étranges.
source: DailyF1.com
.:: Vue du ciel ::.
>> Découvrez ce circuit depuis des images satellite!
globe terrestre • Vous disposez du logiciel Google Earth, cliquez ici pour télécharger le fichier KMZ.

• Vous pouvez aussi utiliser Google Maps directement en ligne en cliquant ici.
.:: Jeu ::.
>> La F1 s'emmêle les pédales!
taquin • Reconstituez l'image originale découpée en 15 petits carrés mélangés!
A vous de jouer...
.:: Publicité ::.