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Grand Prix d'Allemagne

Tout savoir sur... la course


En bref

Neuvième manche du Championnat du monde 2009 de F1. logo FIA F1WC
Dates: 10, 11 et 12 juillet. Lieu: Nürburgring.
Engagés: 20. Qualifiés: 20. Partants: 20. Classés: 18.
Conditions atmosphériques: ciel légèrement nuageux. 18°C dans l'air, 29°C sur la piste et 72% d'humidité.
Affluence: environ 100 000 spectateurs le dimanche (250 000 sur les trois jours).


Le Grand Prix

circuit Année de création du Grand Prix: 1951.
Editions disputées à ce jour: 55 (23 au Nürburgring, 1 à Berlin et 31 à Hockenheim).
 
Heure de départ: 14h.
Distance: 5,148 km x 60 tours, soit 308,863 km au total.
Décalage entre les lignes de départ et d'arrivée: -17 m.


Les records

Pole position

Meilleur tour

1'28"351 (moy. 209,763 km/h) par
Michael Schumacher (Ferrari F2004) en 2004.
1'29"468 (moy. 207,144 km/h) par
Michael Schumacher (Ferrari F2004) en 2004.
 

Le podium 2007 (dernier GP s'étant déroulé sur ce circuit)

P Pilote Châssis-Moteur Pneu Temps Moyenne
1 1. Fernando Alonso McLaren MP4/22-Mercedes Bridgestone 2h06'26"358 146,567 km/h
2 5. Felipe Massa Ferrari F2007 Bridgestone + 0'08"155 146,409 km/h
3 15. Mark Webber Red Bull RB3-Renault Bridgestone + 1'05"674 145,309 km/h


Les faits de course

Webber remporte sa première victoire en F1 après 130 GP Attendu et programmé depuis la victoire de Sebastian Vettel à Silverstone, sur les terres de Jenson Button, le duel entre les deux grands animateurs de la saison, a finalement tourné court. Au lieu de ça, la neuvième manche de la saison a donné lieu à la démonstration d'un pilote expérimenté mais peu souvent récompensé, celle de Mark Webber. En s'imposant assez nettement au terme d'une course qu'il a marquée de son empreinte, l'Australien, âgé bientôt de 33 ans, a enfin inscrit son nom au palmarès d'un Grand Prix. Voila sept ans qu'il attendait un tel résultat, depuis ses débuts en 2002 chez Minardi. Avec ce succès, le pilote Red Bull devient le vainqueur le plus tardif d'un Grand Prix, acquise à l'occasion de sa 130ème course. Il efface ainsi des tablettes Rubens Barrichello, le plus ancien pilote du plateau (37 ans), qui avait dû attendre 124 courses avant de lever les bras.

Bien qu'incontestable au vu de sa performance sur la piste, la victoire de Webber a pourtant été assez longue à se dessiner. La faute à un départ à moitié manqué, et à une pénalité dont il a écopé au onzième tour. Pour avoir légèrement percuté Barrichello juste avant le premier virage, les commissaires ne lui ont fait aucun cadeau. Mais qu'importe, car ce week-end l'Australien était imbattable. Après avoir observé son arrêt forcé, il ne s'est pas affolé. Mieux, il a très vite refait son retard pour revenir dans les roues des ses rivaux quelques tours plus tard. Beaucoup plus rapide que tout le monde au volant de sa RB5, Webber a ensuite pris l'avantage au jeu des ravitaillements. Car dans ce domaine aussi, son équipe Red Bull avait la meilleure stratégie en Allemagne. Avec deux arrêts (en plus de sa pénalité), le coéquipier de Vettel s'est même permis de contrôler son avance en fin de course. Histoire d'économiser son moteur. Histoire de préparer déjà la prochaine échéance, en Hongrie.

Difficile avec une telle domination de retenir autre chose de la course. Pourtant il y a bien un enseignement majeur à en tirer: les Brawn GP marquent le pas. Respectivement cinquième et sixième, Button et Barrichello n'ont pas su tenir le rythme imposé par les Red Bull. Handicapés par des problèmes de pneus, qu'ils ont mis un temps fou à faire monter en température, les deux leaders du championnat au moment du départ, ont perdu des points précieux à l'arrivée. La deuxième place de Vettel permet en effet à l'Allemand de grimper au deuxième rang de la hiérarchie provisoire. La victoire de Webber lui octroie également la troisième place au classement général. Bref, tout s'est resserré d'un seul coup, ce qui augure une deuxième partie de saison passionnante. Sans compter le retour en grâce des Ferrari, illustré par le premier podium de Massa cette saison, et des McLaren, malgré la malchance de Hamilton, qui n'a pas pu réellement défendre ses chances. Vivement Budapest!
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